-
Rédaction
« La Richardière », Marsilly (Charente-Maritime,
France), en mai 1932.
-
Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit
des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
-
Publication d'une préoriginale
[ ? ].
-
Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : juillet 1932.
Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 251 pages ; couverture blanche papier
fort.
[50] exemplaires sur alfa Lafuma, non numérotés et non
justifiés.
Tirage courant
Sur papier ordinaire.
Même caractéristiques que pour le tirage de tête,
sauf : couverture illustrée (photo de Hug Block) ; 6 Fr.
[« Collection des romans policiers »].
Liberty Bar, 1932.
Edition originale, tirage courant.
-
Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
|
|
Liberty Bar,
1955.
Réédition (A. Fayard). |
|
|
Liberty Bar,
1959.
Réédition (A. Fayard). |
|
|
Liberty Bar,
1971.
Réédition (Le livre de poche). |
-
Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome V.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 17.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
17.
-
Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Maigret in der Liberty Bar.
En anglais :
1940 : Liberty Bar (première édition
américaine).
1940 : Liberty Bar (première
édition anglaise).
On trouve aussi : Maigret on the Riviera.
|
|
Liberty Bar,
1941.
Edition américaine
(« Philadephia Inquirer ») ;
Illustrations de Ben Dale. |
Liberty Bar, [ ? ].
Edition américaine.
|
|
Maigret on the
Riviera, [ ? ].
Edition [ ? ]. |
En italien :
1934 : Liberty Bar.
On trouve aussi : Maigret al Liberty Bar.
|
|
Liberty Bar,
1935.
Edition italienne (A. Mondadori). |
|
|
Maigret al Liberty
Bar, 1966.
Edition italienne (A. Mondadori). |
-
Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Liberty-Bar, téléfilm français
de Jean-Marie Coldefy.
Adaptation et dialogues : Jean-Marie Coldefy.
Avec : Louis Arbessier (Maigret), Gaëtan Jorr, Van Doude, Margo
Lion, Lysiane Rey, Mathilde Casadesus, Marie-Blanche Vergne, Claude
Cernay, Yves Barsacq, Dominique Saint-Pierre, Michel Dacquin
Première diffusion : RTF 1ère chaîne (France),
le 19 juin 1960.
Liberty Bar, téléfilm anglais de [ ? ].
Scénario : Margot Bennett.
Avec: Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville
Jason, Victor Lucas, Renee Houston, Paul Eddington, Colin Douglas,
Erik Chitty
Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 5 décembre
1960.
Liberty-Bar, téléfilm français
de Jean-Paul Sassy.
Adaptation et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
Avec : Jean
Richard (Maigret), Ginette Leclerc, Agnès Van Verbeck,
Arch Taylor, Muni, Jean Toscan, Christine Gagneux, Peter Bonke, Gilles
Guillot
Première diffusion : Antenne 2 (France), le 10 février
1979.
[Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 41].
Sous le titre Maigret et le Liberty Bar, téléfilm
français de Michel Favart.
Scénario : [ ? ].
Avec : Bruno
Crémer (Maigret), Pascale Roberts, Marina Golovine,
Françoise Christophe, Jeanne Goupil, Philippe Uchan
Première diffusion : [ ?], le [ ? ] 1997.
[Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer
; 26].
-
Adaptation(s) théâtrale(s)
Liste non exhaustive
Liberty Bar (France), comédie policière
en trois actes.
Adaptation : Frédéric Valmain.
Mise en scène : Jean Dejoux.
Avec : Jean Morel (Maigret), Rellys, Frédéric Valmain,
Karl Klingström, Paul Forget, Catherine Anys, Mary Grant.
Création : Paris, Théâtre Charles-de-Rochefort,
le 17 octobre 1955.
Programme de l'adaptation de Frédéric Valmain.
Liberty Bar a paru en octobre 1955 dans la revue «
Paris Théâtre », 9e année, n° 101.
Le texte de Frédéric Valmain est accompagné de
photos de la pièce et précédé d'un avant-propos
intitulé Maigret
vient au théâtre de Georges Simenon.
|
|
Liberty Bar,
1955.
Texte de l'adaptation théâtrale. |
Liberty Bar a également paru le 26 octobre 1955
dans le mensuel « Les uvres libres », nouvelle série,
n° 114.
Le texte de Frédéric Valmain est précédé
de cinq autres, dus à Paul Morand, Françoise des Ligneris,
Pierre Demeuse, Osbert Sitwell et André Demaison.
|
|
Liberty Bar,
1955.
Texte de l'adaptation théâtrale. |
Liberty-Bar (Italie).
Adaptation : Giorgio Bandini.
Mise en scène : [ ? ].
Avec : [ ? ].
Création : Rome, [ ? ], le 22 octobre 1959.
-
Intrigue
William Brown, soixante ans, est poignardé dans sa voiture
en plein après-midi, à Antibes (Alpes-Maritimes, France).
C'est un richissime éleveur australien qui mène, depuis
dix-sept ans, une vie de bohème sur la Côte d'Azur. Son
existence facile et dispendieuse effraie sa famille au point qu'elle
le prive de ressources et ne lui verse, chaque mois, que les moyens
de vivre décemment.
Brown vit avec Gina Martini, sa maîtresse depuis dix ans, et
la mère de celle-ci. Entre ces deux femmes, l'ancien étouffe
et éprouve régulièrement le besoin de disparaître
pendant quelques jours. Il passe ses neuvaines à Cannes,
au Liberty Bar, où il vient fumer et se saouler en compagnie
d'autres ivrognes avec lesquels il refait le monde et échafaude
des projets.
Le Liberty Bar est tenu par Jaja (entre quarante-cinq et cinquante
ans), une femme énorme, qui a pris sous sa protection une jeune
prostituée de vingt-et-un ans, Sylvie, qu'elle présente
volontiers comme sa filleule.
Rapidement, Maigret comprend que la grosse Jaja est éperdument
amoureuse de Brown, alors que celui-ci ne fréquente son établissement
que pour boire, manger et s'y détendre. Bien sûr, une
fois ou l'autre, il a couché avec elle, mais sans plus
Le commissaire fait aussi la connaissance d'Harry Brown (entre trente
et quarante ans), un homme d'affaires qui est aussi le fils de William.
Il explique à Maigret les liens que son père entretenait
avec sa famille depuis son départ d'Australie.
Deux jours après la mort de William Brown, Maigret surprend
le fils de la victime en train de remettre une forte somme d'argent
à Sylvie, en échange du testament que l'amant de celle-ci
détient. Car, pour narguer une dernière fois sa famille,
William a fixé ses dernières volontés et décidé
de léguer ses biens aux femmes dans l'entourage desquelles
il vivait. Ainsi, une fois qu'il se serait encanaillé jusqu'au
bout, il n'aurait rien laissé à sa famille
Ce testament, Sylvie l'a confié à son amant et souteneur,
Joseph Ambrosini, garçon au Casino de Cannes.
Après l'arrestation de Sylvie et de Joseph, Jaja tente vainement
de se suicider. Elle avoue alors à Maigret avoir tué
William Brown le jour où il l'a trompée avec Sylvie.
Elle savait que son gros corps ne pouvait rivaliser avec la jeunesse
de sa protégée. Cela faisait d'ailleurs un moment que
William, fou de désir, comme un adolescent, cherchait à
obtenir de Sylvie ce qu'elle accordait chaque jour à des inconnus
sans y réfléchir.
Lorsque la tenancière du Liberty Bar a vu William et
Sylvie sortir du petit hôtel dans lequel ils s'étaient
discrètement donné rendez-vous
lorsqu'elle a vu
Brown rayonner de joie après avoir fait l'amour avec Sylvie,
elle l'a suivi et poignardé dans sa voiture, de dépit
amoureux. Pour elle, tout est désormais fini.
Maigret devine que, alcoolique et malade au point où elle en
est, Jaja n'en aura plus pour bien longtemps. Aussi renonce-t-il à
l'inculper. Il classe l'affaire et quitte la Côte d'Azur en
déclarant que William Brown a été attaqué
par un inconnu qui lui a volé son portefeuille.
Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer
ici
|
|
|
|
|
|