Maigret à New-York [sic]
Roman

  • Rédaction
    Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson (Québec, Canada), du 27 février au 7 mars 1946.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été détruit par l'auteur.


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le quotidien « L'Aurore », du 25 juin au 7 août 1946 (soit 38 livraisons).


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 25 juillet 1947.
    Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 12 cm, 253 pages ; couverture blanche papier fort, jaquette illustrée (non signée) en couleurs.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      Maigret à New-York, 1947.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    Tirages numérotés :
    Achevé d'imprimer : septembre 1954.
    Paris, Presses de la Cité ; 17,5 x 11,5 cm, 217 pages ; couverture en carton léger, illustration photo sur fond noir (« Maigret » est imprimé en couleurs).
    100 exemplaires sur vélin pur fil, numérotés de 1 à 100.
    La justification du tirage porte la mention erronée : « constituant l'édition originale ».


      Maigret à New-York, 1954.
    Réédition.


    Achevé d'imprimer : août 1956.
    Paris, Presses de la Cité ; 17,5 x 11,5 cm, 217 pages ; couverture en carton léger, illustration photo sur fond noir (« Maigret » est imprimé en couleurs).
    100 exemplaires sur vélin pur fil, numérotés de 1 à 100.
    La justification du tirage porte la mention erronée : « constituant l'édition originale ».


      Maigret à New-York, 1956.
    Réédition.


    Tirage hors commerce :
    Achevé d'imprimer : 2ème trimestre 1972.
    Paris, Presses-Pocket; 18 x 11 cm, 190 pages ; couverture en carton léger, illustration en couleurs.
    Les exemplaires de ce tirage ne peuvent être vendus et sont uniquement offerts dans le réseau des stations-service Total, pour lequel ils ont été spécialement édités.


      Maigret à New-York, 1972.
    Réédition.


    Autre(s) réédition(s) :


      Maigret à New York, 1973.
    Réédition (Presses Pocket).


      Maigret à New York, 1989.
    Réédition (Presses de la Cité).


      Maigret à New York, 2002.
    Réédition (Le livre de poche).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XII.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 1.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret in New York.

    En anglais :
    1959 : Maigret in New York's Underworld (première édition américaine).
    1979 : Maigret in New York (première édition anglaise).
    On trouve aussi : Inspector Maigret in New York's Underworld.


      Maigret in New York , 1979.
    Edition anglaise (Hamish Hamilton).


      Maigret in New York's Underworld, 1956.
    Edition américaine
    (The New American Library of World Litterature).


      Maigret in New York's Underworld, [ ? ].
    Edition [ ? ].


    En italien :
    1951 : Maigret a New York.


     

    Maigret a Nuova York, 1952.
    Edition italienne (Corriere della Sera).




    Maigret a New York , 1964.
    Edition italienne ; format oblong (19 x 27,5).



  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Maigret à New York
    , téléfilm français de Stéphane Bertin.
    Scénario et dialogues : [ ? ].
    Avec : Jean Richard (Maigret), Jean Desailly, Annick Tanguy, Fred E. Baker, David Brécourt…
    Première diffusion : Antenne 2 (France), le [ ? ] 1990.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 88].


  • Intrigue
    Jules Maigret (cinquante-six ans) est à la retraite depuis plus d'un an. Un jour, dans sa petite maison de Meung-sur-Loire (Loiret, France), il reçoit la visite de deux hommes. Le premier est un jeune étudiant en droit nommé Jean Maura (dix-neuf ans) ; le second est un vieux notaire, Me d'Hoquélus. Il s'occupe des affaires de Jean et le cautionne dans la demande qu'il va formuler à l'ex-commissaire.

    Le père de Jean Maura, Joachim (un peu plus de cinquante-ans), dit Little John en raison de sa petite taille, est un riche homme d'affaires établi à New York (U.S.A.). Régulièrement, il envoie à son fils des lettres d'une grande affection mais, depuis quelque temps, ses missives laissent deviner un homme angoissé et aux abois. Pour d'obscures raisons, il semble devoir se départir de sa fortune de son vivant. Jean craint que son père soit l'objet d'un chantage et souhaiterait que Maigret l'accompagne à New York pour tenter de l'aider. Ce que Maigret accepte.

    A peine débarqué dans le port de New York, Jean Maura disparaît inexplicablement. Maigret parvient à entrer en contact avec son père, mais celui-ci, très occupé, lui réserve un accueil glacial et le renvoie à son secrétaire, Jos Mac Gill (vingt-huit ans), qui est à son service depuis six mois.

    Aussi curieusement qu'il a disparu, Jean Maura réapparaît deux jours plus tard. Il fournit à Maigret des explications qui semblent avoir été montées de toutes pièces et l'invite à rentrer sans tarder en France ; il lui remet un chèque de 2'000 dollars pour la mission qu'il a bien voulu accepter et qui est maintenant terminée. Il n'en faut pas plus pour que l'ex-commissaire s'obstine.

    Maigret profite de son séjour américain pour revoir le capitaine du FBI Michael O'Brien, dont il a jadis fait la connaissance à Paris. Au cours de leurs conversations, O'Brien donne quelques informations à Maigret concernant Little John et l'ex-commissaire va entreprendre de fouiller le passé de l'homme d'affaires.

    Lorsqu'il s'exile aux U.S.A., Joachim Maura n'a que vingt-deux et est violoniste de café-concert. Il est accompagné par un jeune homme de son âge, Joseph Daumale, un clarinettiste avec lequel il se produira en duo dans différentes boîtes à la mode.

    A ses débuts, Joachim vit dans un immeuble du quartier pauvre du Bronx. Il partage son appartement avec sa maîtresse, Jessie Dewey, et son comparse Daumale. Non seulement Maigret retrouve l'immeuble dans lequel vécut Joachim Maura, mais il parvient aussi à identifier l'un de ses voisins de l'époque, un vieil Italien nommé Angelino Giacomi. Or le lendemain de cette découverte, ce dernier est volontairement renversé par une voiture dans la rue et décède. Il y a donc manifestement quelque chose que Maigret ne doit pas apprendre et qui a trait à la jeunesse de Joachim Maura.

    Après ses années américaines, Joseph Daumale est rentré en France où il est devenu chef d'orchestre. Il habite maintenant à La Bourboule. De New York, en présence de Litlle John, de Jos Mac Gill et de Jim Parson, un journaliste qui a recueilli d'importantes révélations sur les deux anciens musiciens, Maigret téléphone à Daumale et la vérité éclate.

    Alors que Joachim, Jessie et Joseph vivent ensemble dans leur appartement du Bronx, Maura est rappelé en France au chevet de son père, gravement malade. Lorsqu'il quitte New York, il ignore que Jessie est enceinte. Pendant son absence, Joseph devient l'amant de Jessie. Lorsque l'enfant naît, Daumale convainc Jessie de le faire adopter, de peur que Maura ne croie jamais qu'il est le père du bébé et, surtout, pour qu'il ne devine pas que Jessie l'a trahi avec son meilleur ami.

    Joachim Maura n'aurait sans doute jamais rien su de cette affaire si un méchant hasard ne lui avait fait mettre la main sur la facture de la sage-femme. Ne pouvant imaginer qu'il est le père de l'enfant, Joachim, fou de rage, tue Jessie. C'est ce meurtre que le journaliste Parson découvre. Pour en avoir le cœur net, Parson fait le voyage en France afin de rencontrer Daumale. Sous l'effet de la boisson, celui-ci avoue sa liaison avec Jessie et déclare que l'enfant de l'Assistance n'est autre que Jos Mac Gill : il porte le nom écossais de la femme qui l'a élevé.

    Par la suite, Joachim Maura, réussit dans les affaires, se marie, puis divorce. De cette union est né Jean.

    Sans doute pour de l'argent, Jim Parson rapporte à des gangsters les informations qu'il a recueillies de France. Ce sont eux qui font chanter Little John et qui ont kidnappé Jean Maura à son arrivée à New York. C'est à cause d'eux que l'homme d'affaires, menacé de ruine, cherchait à se départir de sa fortune le plus vite possible, pour la mettre à l'abri.

    Maigret laisse Little John avec ses souffrances. Sur le paquebot qui le ramène en France, l'ex-commissaire apprend l'arrestation des maîtres-chanteurs et décide d'oublier cette affaire. Après tout, qu'est-il donc bien allé faire à New York ?


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