- Rédaction
« Shadow Rock Farm », Lakeville (Connecticut, U.S.A.),
du 16 au 23 août 1954.
- Manuscrit
[ ? ].
Enveloppe de teinte lichen sur laquelle figurent les noms de trente-et-un
personnages (dont vingt-trois caractérisés, plus quatre
barrés), cinq noms de lieux et des renseignements divers (un
nombre, un schéma de l'action en quatorze points).
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
- Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
- Edition originale
Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [été
1954].
Lakeville (Connecticut, U.S.A.), Chez l'Auteur ; 28 x 21,5 cm, 230
pages ; couverture carton noir, titre en jaune, reliure à anneaux
plastique.
100 exemplaires miméographiés
sur papier jaune, numérotés de 1 à 100 et signés
par l'auteur.
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Maigret chez
le ministre, 1954.
Edition originale. |
- Réédition(s) en français
Liste non exhaustive
Première édition en librairie
Achevé d'imprimer : 19 novembre 1954.
Montréal, Cercle du roman policier ; [ ? ] cm, 222 pages ;
couverture en carton léger.
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Maigret chez
le ministre, 1954.
Réédition. |
Première édition en France
Achevé d'imprimer : 25 janvier 1955
Paris, Presses de la Cité ; 17,5 x 11,5 cm, 220 pages ; couverture
en carton léger, illustration photo sur fond noir («
Maigret » est imprimé en couleurs).
Tirage de tête
100 exemplaires sur vélin pur fil, numérotés
de 1 à 100.
L'illustration de la couverture est la même pour les deux tirages
(tirage de luxe et tirage courant) des éditions publiées
par les Presses de la Cité.
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Maigret chez
le ministre, 1955.
Réédition. |
Autre(s) réédition(s) :
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Maigret chez
le ministre, 1974.
Réédition (Presses de la Cité). |
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Maigret chez
le ministre, 1986.
Réédition (Presses de la Cité). |
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Maigret chez
le ministre, 1990.
Réédition (Presses de la Cité). |
- Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome XVIII.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 7.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
7.
- Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Maigret und der Minister.
En anglais :
1969 : Maigret
and the Calame Report
(première édition américaine).
1969 : Maigret and the Minister
(première édition anglaise).
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Maigret and
the Calame Report, 1969.
Edition américaine
(Harcourt Brace Jovanovich). |
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Maigret and
the Calame Report, [ ? ].
Edition américaine [ ? ]. |
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Maigret and
the Minister, 1969.
Edition anglaise (Hamish Hamilton). |
En italien :
1956 : Maigret è solo.
- Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Sous le titre High Politics, téléfilm
anglais de [ ? ].
Adaptation : Roger East.
Avec : Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville
Jason, Victor Lucas, Noel Johnston, Betty McDowall, Leonard Sachs,
Ellen Pollock, William Devlin
Première diffusion : BBC TV, le 22 octobre 1962.
Maigret chez le ministre, téléfilm français
de Louis Grospierre.
Scénario et dialogues : Charles Maître.
Avec : Jean
Richard (Maigret), Guy Tréjan, Alain Mottet, Corinne
Marchand, Isabelle Lacamp, Gilles Guillot, Michel Cassagne, Fernand
Berset, André Pen, Gérard Jourde, Jean-Pierre Maurin,
Annick Tanguy
Première diffusion : Antenne 2 (France), le 11 janvier 1987.
[Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 69].
Sous le titre Maigret and the Minister, téléfilm
anglais de Nick Renton.
Adaptation : Bill Gallagher.
Avec : Michael Gambon (Maigret), Geoffrey Hutchings, Jack Galloway,
James Larkin, Barbara Flynn, Peter Barkworth, Eileen Page, Michael
Melia, Jane Wymark, Sorcha Cusak, John Hartley
Première diffusion : [ ? ], le 11 avril 1993.
Maigret chez le ministre, téléfilm français
de Christian de Chalonge.
Adaptation : Dominique Garnier, Pierre Granier-Deferre et Stéphane
Palay.
Dialogues : Dominique Garnier.
Avec : Bruno
Crémer (Maigret), Alexandre Brasseur, Bernard Freyd,
Gisèle Casadesus, Laure Marsac, Christophe Raymond, Laurent
Schilling, Olivier Broche...
Première diffusion : [ ? ], le [ ? ] 2001.
[Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer
; 38].
- Intrigue
L'action se passe à Paris (France) et se déroule au
printemps. L'enquête de Maigret dure deux jours.
Un sanatorium construit par l'Etat et lui appartenant vient de s'effondrer
et de causer la mort de cent vingt-huit enfants. Lors de l'étude
de faisabilité qui a précédé la construction
du bâtiment, un éminent spécialiste de l'Ecole
Nationale des Ponts et Chaussées, le professeur Julien Calame,
avait mis en garde les promoteurs du projet contre un risque de catastrophe.
Mais son avis n'avait pas été écouté.
Aujourd'hui de nombreux hommes politiques sont compromis dans cette
affaire et auraient intérêt à faire disparaître
le rapport Calame. Le ministre des Travaux Publics, Auguste Point
(environ cinquante-cinq ans), a tenu le précieux document entre
ses mains pendant quelques heures. C'est un certain Jules Piquemal
(quarante-cinq ans), surveillant aux Ponts et Chaussées qui
l'a remis au ministre, après l'avoir retrouvé par hasard
à son Ecole.
Or le rapport de l'expert a disparu ! Auguste Point l'a emmené
chez lui par imprudence et on le lui a volé. Il ne peut pas
rendre cette disparition publique, car la théorie du vol ne
saurait être acceptée. Au contraire, on l'accuserait
d'avoir volontairement détruit le document afin de se protéger
et de prémunir ses collègues.
En désespoir de cause, Auguste Point fait appel au commissaire
Maigret et lui demande de retrouver le rapport, sinon de mettre la
main sur le voleur, de manière à ce qu'il puisse sauver
sa réputation. Mais il est trop tard ! La presse se saisit
de l'affaire et « Le Globe » accuse ouvertement le ministre
Point ou son cabinet d'être à l'origine
de la disparition du rapport Calame. Si la chute du ministère
n'est pas loin, la carrière d'Auguste Point est, quant à
elle, déjà anéantie par ces révélations.
« Le Globe » est un journal politique qui représente
une faction dirigée par Joseph Mascoulin (un peu plus de cinquante
ans), un député indépendant qui a la réputation
d'être un homme sans scrupules et avide de pouvoir.
Un témoin affirme avoir vu quelqu'un pénétrer
chez le ministre en l'absence de celui-ci. Grâce à un
collègue, l'inspecteur Catroux de la Sûreté nationale,
Maigret peut identifier l'individu. Il s'agit d'Eugène Benoît,
un ancien policier exclu des rangs de la Sûreté et devenu
directeur (et seul employé) d'une agence de police privée.
Le patron d'un bistrot reconnaît formellement Benoît et
Piquemal. Peu avant le vol du rapport Calame, les deux hommes se sont
donné rendez-vous dans son établissement et en sont
repartis ensemble.
A nouveau grâce à l'aide de Catroux, Maigret surprend
Mascoulin en compagnie de Benoît, à Seineport, où
celui-ci à l'habitude de se rendre à la pêche.
Suite à cela, le privé avouera avoir volé
le document Calame au ministre Point, mais niera sans doute
de peur des représailles avoir travaillé pour
Mascoulin.
Quant au député, il fera comprendre à Maigret
qu'il ne peut rien contre lui, notamment parce qu'il a pris soin de
faire un photostat du rapport Calame et de détruire l'original.
Ainsi tiendra-t-il donc toujours à sa merci ceux qui ont accepté
la construction du sanatorium. Entre les mains de Mascoulin, le rapport
Calame demeure donc ce qu'il a toujours été : un instrument
de chantage de première importance.
Parce qu'il a retrouvé le voleur du rapport Calame, Maigret
réussit à blanchir Auguste Point. Cela n'empêche
toutefois pas le ministre de démissionner et de retourner à
la pratique du droit dans sa Vendée natale.
- Sources
Ouvrages
consultés et informations relatives aux recherches bibliographiques.
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