Maigret et le voleur paresseux
Roman

  • Rédaction
    « Noland », Echandens (Vaud, Suisse), du 17 au 23 janvier 1961.


  • Manuscrit
    Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
    Tapuscrit sur papier japon surfin ; feuilles percées, 148 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre noire, mots barrés au crayon bleu gras ; signé et daté de : Noland, le 21 janvier 1961.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).

    L'enveloppe jaune, sur laquelle figurent les notes préparatoires de l'auteur, est intitulée Maigret et le voleur paresseux (tranquille ?).


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le quotidien « Le Figaro », n° 5'290-5'309 du 5 au 27 septembre 1961 (soit 20 livraisons).

    A la une de la première livraison, une chronique de Jean-Jacques Gautier intitulée Maigret travaille.




      Maigret et le voleur paresseux, 1961.
    Publication en préoriginale.




  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : novembre 1961.
    Paris, Presses de la Cité ; 17 x 11,5 cm, 186 pages ; couverture illustrée en couleurs (pipe et ronds de fumée).

    Tirage de tête
    100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 100 .

    L'illustration de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      Maigret et le voleur paresseux, 1961.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      Maigret et le voleur paresseux, 1972.
    Réédition (Presses Pocket).


      Maigret et le voleur paresseux, 1978.
    Réédition (Presses de la Cité).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XXII.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 11.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 11.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und der Faule Dieb.

    En anglais :
    1973 : Maigret and the Lazy Burglar (première édition américaine).
    1963 : Maigret and the Lazy Burglar (première édition anglaise).


      Maigret and the Lazy Burglar, 1963.
    Edition anglaise (Hamish Hamilton)


    En italien :
    1966 : Maigret e il ladro pigro.



    Autre(s) traduction(s) :


      Maigret e il ladron perezoso, 1962.
    Edition espagnole (Luis De Caralt).


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre The Amateurs, téléfilm anglais de Terence Williams.
    Adaptation : Donald Bull.
    Avec : Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville Jason, Victor Lucas, Mervyn Johns, Georgina Cookson, George Pastell, Trader Faulkner, Edwin Richfield, Alan Howard…
    Première diffusion : BBC TV, le 10 décembre 1962.

    Maigret et le voleur paresseux
    , téléfilm français de Jean-Marie Coldefy.
    Scénario et dialogues : Charles Maître.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Rufus, Madeleine Barbulée, Alain Sachs, Bernard Dhéran, Annick Tanguy, François Cadet, Jean-Pierre Maurin, Geneviève Mnich, Catherine Eckerle, Patrice Melennec…
    Première diffusion : Antenne 2, le 23 octobre 1988.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 81].


  • Intrigue
    Une nuit de janvier, vers trois heures du matin, un homme est découvert mort au Bois de Boulogne (Paris, France). Le crâne défoncé. L'inspecteur Aristide Fumel, du 16e arrondissement a cru bon d'appeler Maigret. Un avis que ne partage pas le Parquet, considérant que le commissaire a déjà assez de travail avec une série de hold-up spectaculaires — des grosses sommes d'argent, des bijoux — qui mobilisent toute sa brigade.

    Maigret croit reconnaître le mort, bien que son visage ait été transformé en bouillie par un objet lourd. L'Identité judiciaire lui confirme qu'il s'agit d'un cambrioleur d'origine suisse (Vaud), Honoré Cuendet, cinquante ans, qui avait la particularité d'opérer en solitaire, sans le moindre complice, et à la condition expresse que les gens qu'il dévalisent soient chez eux au moment où il commettait son forfait…

    Cuendet est un ancien de la Légion étrangère. Il a déjà été condamné pour vols, mais sa personnalité et ses méthodes de travail font de lui un cambrioleur pas comme les autres. Le fait qu'il ait été assassiné intrigue Maigret. Et le peine aussi. Car il connaissait Cuendet de très longue date et éprouvait pour lui quelque chose comme de l'amitié.

    Bien que l'enquête ait été confiée à Fumel, le commissaire interroge la mère de la victime, Justine Cuendet, qui habite rue Mouffetard. La vieille dame — elle a septante ans — ne voyait que très rarement son fils. Ce qui n'empêchait pas celui-ci de subvenir à ses besoins. Elle sait seulement qu'il fréquentait une certaine Eveline Schneider.

    Dans le même temps, un nouvel hold-up est commis : rue La Fayette, un encaisseur — qui transporte la paye d'une importante entreprise — est attaqué en plein jour par trois hommes. Au cours de la fusillade, un passant est atteint par une balle perdue et un gangster est abattu. Ses complices s'enfuient avec le butin.

    Joseph Raison, le malfaiteur qui a perdu la vie rue La Fayette, a déjà eu affaire à Maigret. Aussi, son identification permet-elle au commissaire de remonter jusqu'au cerveau de la bande, un dénommé Fernand. Un ancien, récemment sorti de prison, qui n'est pas non plus un inconnu pour Maigret. Se fiant autant à son flair qu'à ses souvenirs, celui-ci va orchestrer l'arrestation de Fernand — qui se cache à Corbeil, dans la villa de la belle Rosalie — ainsi que de René Lussac et Roger Stieb, ses hommes de mains.

    Un coup de filet magistral de la part du commissaire ! Dans une affaire d'envergure, menée tambour battant, et au cours de laquelle — en guise de récréation — il s'offre le plaisir d'élucider le meurtre d'un anonyme, Honoré Cuendet.

    MMaigret parvient à retrouver Eveline Schneider, l'amie de Cuendet. Elle est Alsacienne et exerce la profession de modiste. Elle ne sait presque rien des activités d'Honoré, mais c'est chez elle qu'il cache le produit de ses vols.

    De son côté, l'inspecteur Fumel réussit à découvrir la chambre d'hôtel que Cuendet a occupée au cours des cinq dernières semaines de sa vie. C'est de là qu'il observait les allées et venues de l'immeuble d'en face, une maison cossue du Marais. Elle appartient à un riche Anglais de septante ans, Stuart Wilton, qui y a installé sa troisième épouse, Florence, dont il a divorcé.

    C'est chez elle que Cuendet a pénétré et a été surpris en plein travail par le fils Wilton, un play-boy d'une trentaine d'année, qui l'a assommé, puis tué, parce qu'il ne voulait pas informer la police de ce cambriolage. Comment aurait-il pu alors justifier sa présence, en pleine nuit, dans le lit de l'ex-femme de son père, dont il est devenu l'amant ? Aidé par Florence, Wilton junior a transporté le corps de Cuendet dans sa voiture et s'en est débarrassé dans le Bois de Boulogne.

    Le docteur Lamalle, le médecin légiste, a retrouvé des poils de chat sauvage sur les vêtements de Cuendet. Or, la voiture de grand sport du fils Wilton avait une couverture en chat sauvage, très remarquée et qui a disparu… Mais le juge d'instruction reste sceptique.

    Maigret l'avait prévu ; mais il s'en moque. Avant que la police ne vienne perquisitionner chez elle, il a pris soin de faire comprendre à Eveline Schneider de cacher l'argent volé par Honoré, afin qu'elle puisse le remettre plus tard à Madame Cuendet qui, autrement, serait plongée dans la misère.




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