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Rédaction
Villa « Les Roches Grises », boulevard de Bacon (anciennement
James-Wyllie), Cap-d'Antibes (Alpes-Maritimes, France), en février
1932.
Selon le livre de comptes de Simenon : à bord de l'Ostrogoth,
Ouistreham (Calvados, France), en octobre 1931.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été détruit par l'auteur.
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans le quotidien «
Le Matin », n° 17'506-17'536
du 23 février au 24 mars 1932 (soit 31 livraisons).
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Le port des
brumes, 1932.
Publication en préoriginale. |
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : mai 1932.
Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 250 pages ; couverture blanche papier
fort.
[50] exemplaires sur alfa Lafuma, non numérotés et non
justifiés.
L'indication « exemplaire sur
Lafuma » figure au dos du volume.
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Le port des
brumes, 1932.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Sur papier ordinaire.
Même caractéristiques que pour le tirage de tête,
sauf : couverture illustrée (photo de Hug Block)
; 6 Fr.
[« Collection des romans policiers »].
Le port des brumes, 1932.
Edition originale, tirage courant.
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
En bandes dessinées :
Dans l'hebdomadaire « Samedi-Soir
», n° 307-[ ? ] du 19 mai
au [ ? ] 1951 sous la forme d'un feuilleton (soit [ ? ] livraisons)
; dessins de [ ? ].
Le port des brumes, 1951.
Réédition.
Première livraison, semaine du 19 au 25 mai
1951.
Edition illustrée :
Achevé d'imprimé : 1979.
Genève, Famot ; 18 x 12 cm, 247 pages ; illustrations de Jean-Claude
Leymarie ; reliure d'édition.
Collection « Les Grands Maîtres
du Roman Policier ».
Edition hors commerce : les exemplaires sont réservés
par François Beauval ses amis bibliophiles.
Le port des brumes, 1979.
Réédition.
Autre(s) réédition(s) :
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Le port des
brumes, 1946.
Réédition (A. Fayard). |
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Le port des
brumes, 1957.
Réédition (A. Fayard). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome III.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 17.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
17.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Maigret und der geheimnisvolle Kapitän.
En anglais :
1942 : Death of a Harbor Master (première
édition américaine).
1941 : Death of a Harbor Master (première
édition anglaise).
On trouve aussi : Death of a Harbour Master,
Death of a Harbormaster et Maigret and
the Death of a Harbor Master.
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Death of a Harbor
Master, août 1943.
Edition américaine
(« Philadephia Inquirer ») ;
Illustrations de Ben Dale. |
En italien :
1933 : Il porto delle nebbie.
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Il porto delle
nebbie , 1954.
Edition italienne (A. Mondadori). |
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Il porto delle
nebbie , 1994.
Edition italienne (Adelphii). |
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Sous le titre The Lost Sailor, téléfilm
anglais de Gerard Glaister.
Scénario : Margot Bennett.
Avec: Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville
Jason, Victor Lucas, Frederick Schiller, Alan Wheatley, John Forbes
Robertson, Iris Russell
Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 27 novembre
1961.
Le port des brumes, téléfilm français
de Jean-Louis Muller.
Adaptation et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
Avec : Jean
Richard (Maigret), Nadine Servan, Pierre Benedetti, Michel
Beaune, Raymond Loyer, Véronique Silver, Francis Lax, Jacques
Giraud, Gaston Floquet, Nicole Desailly, Bernard Dumaine...
Première diffusion : TV 2 (France), le 6 janvier 1972.
[Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 17].
Sous le titre Maigret et le port des brumes, téléfilm
français de Charles Nemes.
Scénario et dialogues : Guy-Patrick Sainderichin.
Avec : Bruno
Crémer (Maigret), Jean-Claude Dauphin, Jeanne Marine,
Jean-Marie Cornille, Luc Thullier, Delphine Rich, Frédéric
Van Den Driessche, Albert Delpy, Rod Goodall
Première diffusion : [ ?], le [ ? ] 1995.
[Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ; 21].
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Intrigue
Ancien capitaine de marine marchande, puis chef du port d'Ouistreham
(Calvados, France), Yves Joris (cinquante ans) disparaît de
son domicile. Six semaines plus tard, il est retrouvé errant
dans Paris, amnésique et blessé à la tête.
Le médecin qui l'examine constate qu'il a reçu récemment
une balle dans le crâne, mais qu'il a été soigné.
Divers indices permettent à la police de déterminer
qu'il s'est rendu en Norvège. Mais, de son agresseur et de
son opération, on ne sait rien.
L'identité de Joris n'est connue que parce que Julie Legrand
(vingt-quatre ans), sa servante, a reconnu sa photo dans le journal
au moment où la police a fait publier un avis de recherche.
Maigret ramène Joris à Ouistreham et, quelques heures
après son retour, il est empoisonné à la strychnine.
Immédiatement, les soupçons se portent sur Louis Legrand,
dit Grand-Louis, le frère de Julie. Ce marin et ancien forçat
s'entendait plutôt mal avec Joris.
Peu après la mort de Joris, qui n'avait aucune fortune, on
dépose anonymement sur son compte la somme de 300'000 francs.
Et Julie est sa légataire universelle. En outre, un individu
un étranger à ce qu'il semble rode et
se cache dans la localité.
Maigret enquête dans un port où tout le monde se tait,
les hommes de la mer comme les bourgeois fortunés. Le silence
est d'ailleurs la grande caractéristique de cette affaire.
Après avoir surpris Grand-Louis en train de tabasser Ernest
Grandmaison, maire d'Ouistreham et directeur de la Compagnie anglo-normande,
une importante société de navigation, le commissaire
ne parvient pas à obtenir du magistrat qu'il porte plainte
contre le marin. Il ne réussit pas non plus à tirer
quoi que ce soit de cet étranger qui hante les rues
de la ville et l'esprit de certains habitants. Il s'agit d'un riche
Norvégien
qui n'a vraiment rien de norvégien et
dont le patronyme Jean Martineau est nettement français.
De plus, l'homme refuse de donner des explications sur les raisons
de sa présence à Ouistreham.
Ce silence des uns et des autres, ainsi que le brouillard qui noie
le port dès la tombée du jour, paraissent se combiner
tout exprès pour dissimuler les faits et gestes de chacun.
Maigret s'obstine et, petit à petit, acquiert la certitude
qu'il existe un lien entre Joris, Grand-Louis, Grandmaison et Martineau.
La tension monte à mesure que le commissaire approche de la
vérité et le maire d'Ouistreham se suicide.
La mort d'Ernest Grandmaison délie les langues et c'est le
Norvégien qui livre à Maigret la clé de
l'énigme. Raymond Martineau se nomme en réalité
Grandmaison. Il a bientôt cinquante ans ; c'est un cousin de
l'armateur.
Quinze ans auparavant, Raymond travaille, comme simple employé,
pour Ernest, déjà riche et à la tête de
l'entreprise qu'il avait reprise de son père. Les deux hommes
sont amoureux de la même femme, Hélène. Pour éponger
une dette de jeu, Raymond pioche dans la caisse de l'entreprise et
se fait surprendre. Ernest accepte de ne pas dénoncer son cousin
à la police, pour autant que celui-ci quitte la France.
Raymond part pour l'étranger. Il débarquera en Norvège
où il fera fortune, changera de nom et se fera naturaliser.
Après son départ, Hélène se résigne
à épouser Ernest, qu'elle n'aime pas. A ce moment-là,
la jeune femme ignore totalement qu'elle est enceinte.
Malgré sa réussite, Raymond n'a pas oublié Hélène,
dont il est toujours amoureux. Lorsqu'il apprend qu'elle est mariée
à Ernest et qu'ils ont un fils, il confronte les dates et conclut
que cet enfant est le sien. Clandestinement, Raymond revient en France
dans le but d'enlever son fils et son amante. Il achète un
bateau et s'adjoint les services de Joris et de Grand-Louis. Lors
du rapt, Ernest tente d'intercepter les ravisseurs et tire. Il atteint
Joris à la tête. La tentative de kidnapping échoue
; Raymond et Grand-Louis s'enfuient en bateau, emmenant avec eux le
blessé.
En Norvège, Raymond fait opérer Joris, mais la blessure
a entraîné l'amnésie. En guise de dédommagement,
il verse sur son compte la somme de 300'000 francs et, six semaines
plus tard, le ramène en France. Il veut tenter, une deuxième
fois, d'enlever Hélène et son fils.
C'est Ernest Grandmaison qui a empoisonné Joris peu après
son retour à Ouistreham : il craignait qu'il parle et fasse
ainsi éclater le scandale. Un geste inutile puisque Joris est
amnésique. Sans doute l'armateur avait-il peur que l'ancien
marin retrouve un jour la mémoire
Se sentant acculé et certain de perdre Hélène
et son fils, Ernest s'est donc donné la mort. A son
égard, Maigret se montrera compatissant, en chargeant le médecin
venu constater son décès de lui inventer une maladie
plausible, des suites de laquelle il aurait succombé.
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