Tempête sur la Manche
Nouvelle

Les nouvelles enquêtes du commissaire Maigret [1938-1939] ; [02]

 

  • Rédaction
    Boulevard Richard-Wallace 7, Neuilly-sur-Seine (France), durant l'hiver 1937-1938 [ ? ].
    Selon la liste secrétariale
    de Simenon : La Rochelle (Charente-Maritime, France), en avril 1938.
    Selon
    le livre de comptes de Simenon : Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), durant l'hiver 1939-1940.


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Dans l'hebdomadaire « Police-Film », [première série] n° 4 du 20 mai 1938.
    Paris, Société parisienne d'édition ; 26,5 x 17,5 cm, 16 pages ; illustrations de Raymond Moritz, couverture illustrée (R. Moritz).
    Série « Les nouvelles enquêtes du commissaire Maigret ».


     

    Tempête sur la Manche, 1938.
    Publication en préoriginale.



  • Edition originale
    In Les nouvelles enquêtes de Maigret (Paris, Gallimard, NRF., 1944).


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome IX.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 25.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 25.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Sturm über dem Kanal.

    En anglais :
    1978 : Storm in the Channel (première édition américaine).
    1965 : Storm in the Channel (première édition anglaise).
    On trouve aussi : Storm over the Channel .

    En italien :
    1963 : Tempesta sulla Manica.


  • Adaptation(s) pour la télévision(s)
    Liste non exhaustive

    Tempête sur la Manche
    , téléfilm français d'Edouard Logereau.
    Scénario et dialogues : Francis Lacassin.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Annick Tanguy, Yves Aubert, Didier Raymond, Françoise Brion, Geneviève Fontanel, Jean Le Mouel…
    Première diffusion : Antenne 2 (France), le 26 février 1989.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 83].


  • Intrigue
    Maigret est à la retraite depuis trois mois. Il fête ses vingt-cinq ans de mariage et, pour répondre au désir de son épouse, décide de l'accompagner à Londres où elle n'est jamais allée. Le couple se rend à Dieppe (Seine-Maritime, France) pour prendre un bateau qui assure la liaison avec l'Angleterre. Le temps est tellement mauvais que la traversée de la manche ne peut être assurée. Les Maigret doivent s'installer dans une triste pension de la ville portuaire.

    Le soir même, en pleine rue, on abat Jeanne Fénard (entre vingt-cinq et trente ans), une jeune femme qui travaille comme bonne à la pension où les Maigret prennent leur mal en patience. La victime a la réputation d'être une coureuse forcenée qui traîne volontiers dans les bars de Dieppe quand elle ne tape pas sur son petit garçon de quatre ans.

    Le commissaire de Dieppe mène l'enquête et y associe un Maigret, dont les méthodes moins scientifiques que les siennes, vont permettre un rapide dénouement de l'affaire.

    Mlle Otard, la tenancière de la pension, un couple de clients — les Mosselet — et la victime sont originaires de la même petite ville du Cher, Villecomtois. Ce point commun conduit Maigret à s'intéresser tout particulièrement aux Mosselet.

    Jules (trente ans) et Emilie (entre quarante et quarante-cinq ans), récemment mariés, sont mal assortis. L'épouse a de la fortune et elle prend plaisir à le faire savoir en humiliant son mari en public et en le menant par le bout du nez.

    Quatre ans plus tôt, à Villecomtois, Jeanne Fénard a été la maîtresse de Jules Mosselet et a eu un enfant de lui. Abandonnée par son amant, elle s'est alors installée à Dieppe où elle a élevé seule l'enfant. Lorsqu'elle apprend le riche mariage de Mosselet, elle le fait chanter, pour se venger de lui.

    Bien entendu, Emilie ignore tout de la paternité illégitime de son mari. Celui-ci, malgré son mariage raté, a peur de perdre les avantages financiers qui lui permettent de supporter les caprices et le mépris de son épouse. Avec son chantage, Jeanne représente donc un véritable danger. C'est pour la faire taire qu'il la tue d'un coup de revolver.

    Une fois ses conclusions tirées, Maigret laisse au commissaire de Dieppe — envers lequel il s'est montré souvent ironique — le soin de conclure l'affaire.


  • Sources
    Ouvrages consultés et informations relatives aux recherches bibliographiques.


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