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Pseudonyme
Christian Brulls.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue].
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication
d'une préoriginale
Aucune.
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Edition
originale
Achevé d'imprimer : octobre 1928.
Paris, A. Fayard ; 26,5 x 17 cm, 62 pages ; couverture beige avec
une illustration en noir ; 1,25 Fr.
Collection « Les Maîtres du roman populaire »,
n° 344.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
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Les
adolescents passionnés, 1928.
Edition originale. |
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Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Réédition :
Paris, A. Fayard, 1954.
Collection Les
romans d'amour de Georges Sim, n° 4.
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Les
adolescents passionnés, 1954.
Réédition. |
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Remarque(s)
Le début de l'intrigue des Adolescents passionnés
- un mariage consenti à la suite d'un chantage - est un argument
qu'on trouve déjà dans Le
roman d'une dactylo, publié sous le pseudonyme
de Jean
du Perry (Paris, J. Ferenczi et Fils, 1924) et dans Brin
d'amour, publié sous le pseudonyme de Georges-Martin-Georges
(Paris, J. Ferenczi et Fils, 1928). Dans les trois cas, ce chantage
est exercé par un banquier.
La trame des Adolescents passionnés sera reprise par
l'auteur, de manière simplifiée, dans un roman intitulé
Haïr
à force d'aimer, publié la même
année sous le pseudonyme de G.
Vialis (Paris, J. Ferenczi et Fils, 1928). Là encore,
un banquier est à la source des malheurs endurés par
les héros.
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Intrigue
Marthe Daru, dix-huit ans, fait un héritage qui lui permet
de quitter l'île d'Aix (Charente-Maritime, France) et de s'installer
avec sa mère à Paris. Elle quitte ainsi Henry (seize
ans), son amoureux qui lui promet toutefois de la rejoindre dans
la capitale dès qu'il aura fait fortune.
Dix ans s'écoulent, pendant lesquels Henry fait fortune en
Orient et demeure sans nouvelles de Marthe. De retour en France,
il entreprend de la chercher à Paris et la trouve... mariée
contre son gré au banquier Margerie. En effet, celui-ci a
profité d'être la victime d'un vol perpétré
par Georges, le frère de Marthe, pour la contraindre à
l'épouser. Si elle avait refusé, il aurait dénoncé
le frère indélicat à la police et l'aurait
fait incarcérer. Le fait que Marthe lui ait cédé
n'empêche pas Margerie d'avoir des maîtresses et d'entretenir
plus particulièrement l'une d'entre elles, Anne d'Avricourt.
Marthe, qui n'aime pas son mari, est tout heureuse de retrouver
Henry et entretient avec lui une liaison qu'elle ne songe même
pas à cacher. Cette liaison n'aurait pas affecté Margerie
outre mesure, s'il n'avait régulièrement été
incité par Anne d'Avricourt à réagir. Celle-ci
lui assure qu'il est la risée de tous en étant trompé
de la sorte. Anne agit ainsi parce qu'elle est jalouse de Marthe
et amoureuse d'Henry dès le jour où elle l'a fait
sa connaissance.
Margerie se venge de sa femme de manière exemplaire et théâtrale
: il se suicide après avoir mis en scène sa mort de
manière à ce qu'elle soit imputée à
Henry. Le stratagème du banquier fonctionne à merveille
puisque la justice condamne Henry, bien que celui-ci clame haut
et fort son innocence.
En prison, Henry reçoit plusieurs visite d'Anne. Elle lui
déclare être la seule personne à posséder
la preuve de son innocence, mais elle n'est disposée à
la lui fournir que s'il accepte de devenir son amant et renonce
à voir Marthe. Mais Henry repousse énergiquement cette
proposition.
Marthe demande alors à son frère de l'aider. Georges,
qui a mûri et tiré parti de ses erreurs de jeunesse,
est désormais un homme sûr de lui, parfois froid et
lucide, mais souvent généreux. Son autorité
naturelle et sa force de caractère viennent à bout
de l'obstination d'Anne d'Avricourt, qui remet à la justice
la preuve permettant d'innocenter Henry.
Une fois libéré, Henry épouse Marthe, tandis
que Georges épouse Anne, qu'il a réussit à
transformer moralement.
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