Les clients de Mme Marthe
Roman léger

  • Pseudonyme
    Plick et Plock.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.



  • Rédaction
    [Paris (France), en 1927 ou 1928 ( ? )].


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le texte existe sous forme dactylographiée. Le Fonds Simenon (Liège, Belgique) en possède une photocopie.


  • Texte inédit


  • Remarque(s)
    La publication de l'ouvrage n'est pas établie. Dans une lettre de Claude Menguy à Michel Lemoine du 15 novembre 1989 (citée par ce dernier dans L'autre univers de Simenon), le bibliographe estime pouvoir situer, sans prendre de gros risques, la publication non établie de ce petit roman au cours de l'année 1928.

    Sous-titré petit roman folâtre, Les clients de Mme Marthe était certainement destiné à l'une des deux collections hebdomadaires (« Les Romans folâtres », paraissant le jeudi ou « Les Romans drôles », paraissant le samedi) de l'éditeur M. Ferenczi.

    Ces deux collections devaient concurrencer la collection « Gauloise » des Editions Prima, mais elles ont rapidement été abandonnées, faute de succès.

    Les clients de Mme Marthe reprend le thème de La noce à Montmartre, un roman publié sous le pseudonyme de Gom Gut en 1925 par les Editions Prima. L'auteur passe de la rue de Douai à la voisine rue de Fontaine et le Picratt's Bar devient malicieusement le Pirouett's Bar. Mais la propriétaire reste une Mme Marthe désireuse, dans les deux ouvrages, de se séparer d'un établissement peu rentable.


  • Intrigue
    Un soir, M. et Mme Dupois pénètrent au Pirouett's Bar, un bar américain de la rue Fontaine (Montmartre, Paris). Ils entendent y fêter le dixième anniversaire de leur mariage. Là, des entraîneuses et de beaux jeunes gens les émoustillent, bien qu'il soit strictement interdit de forniquer avec le personnel de l'établissement.

    S'ensuivent des danses qui achèvent de mettre leurs sens en émoi. L'air est frémissant de caresses et de déhanchements suggestifs, bien qu'il soit toujours formellement défendu de forniquer.

    Le Pirouett's Bar devant fermer, le couple Dupois est invité à se rendre dans une boîte qui propose des tableaux vivants. Devant ce spectacle hallucinant, les Dupois voient leurs désirs exacerbés tandis que demeure l'interdiction de forniquer.

    On ferme à nouveau. Et les Dupois se rendent dans un lieu discret où sont projetés des films pornographiques, mais où il reste absolument proscrit de se livrer à des actes que la morale réprouve mais que la repopulation exige.

    Malgré le règlement interne, Mme Dupois cède et trompe son mari… qui se réveille en sursaut ! Ce n'était qu'un rêve. Certes, les Dupois sont bien entrés au Pirouett's Bar, un endroit où l'on assiste à un spectacle plutôt attristant et où nul n'aurait le courage de se livrer à des actes que la morale tolère mais qu'exige la repopulation.

    Hélas pour eux, les Dupois sont bien assis autour d'une table du Pirouett's Bar. Mme Marthe, la tenancière, leur a servi plusieurs bouteilles de champagne, en leur racontant comment autrefois son établissement connaissait un immense succès, grâce à des entraîneuses et à des jeunes gens qui emmenaient les clients chez sa sœur pour voir des tableaux vivants, puis chez sa mère pour assister à des films pornographiques.

    Ivres, les Dupois se sont endormis après que Mme Marthe ait réussi, sans qu'ils s'en aperçoivent, à leur vendre son bar.



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