Pseudonyme
Georges Sim.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
Rédaction
Paris (France), [date non connue].
Manuscrit
[ ? ].
Publication
d'une préoriginale
Aucune.
Edition
originale
Achevé d'imprimer : 1929.
Paris, A. Fayard, 18,5 x 12 cm, 255 pages ; couverture illustrée
(Gino
Starace) ; 2,25 Fr.
Collection « Le Livre populaire », n° 251.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
La
femme qui tue, 1929.
Edition originale.
Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s)en français
Liste non exhaustive
Remarque(s)
Simenon reprendra l'intrigue de La femme qui tue sous une
forme abrégée et simplifiée dans Une
femme a tué (sous le pseudonyme de Jean
du Perry ; Paris, M. Ferenczi et Fils, 1929) et dans La
femme en deuil (sous le pseudonyme de Georges
Sim ; Paris, J. Tallandier, 1929).
Intrigue
Dans l'Orient-Express, qui le ramène d'Europe centrale à
Paris, l'écrivain et explorateur Yves Jarry sauve un jeune
homme qui est sur le point d'être arrêté par
la police après avoir tué, dans son compartiment,
le marquis espagnol dont James de Ismalda.
Le train à peine arrivé en gare de l'Est, le jeune
homme disparaît. Jarry mène une rapide enquête
et découvre qu'il n'a pas eu affaire à un homme, mais
à une femme. Elle appartient à la noblesse espagnole
et agit sans doute par vengeance. Résolu à percer
ce mystère, Jarry la retrouve et la soustrait au détective
privé Justin Pierremolle, ex-agent L. 53 de la Sûreté,
qui venait l'appréhender.
La jeune femme ne dévoile pas son secret à Jarry.
Elle lui dit s'appeler Claude Evrelines et lui propose de se mettre
à son service. Il lui reste, en effet, deux hommes à
tuer : don José, le fils du marquis et Dick-le-Borgne, son
homme de main. Cédant au charme de la jeune femme, Jarry
accepte. Tous deux se rendent à La Rochelle, où est
amarré le yacht de don José. Une nuit, le bateau espagnol
quitte le port. Jarry le suit à bord d'un sloop et découvre,
qu'entre les îles d'Aix et d'Oléron, don José
et Dick se livrent à de curieuses plongées sous-marines.
Une fois mise au courant des agissements de don José et Dick,
Claude disparaît à nouveau. Jarry apprend par... Pierremolle
qui traque toujours la jeune femme que celle-ci a
rejoint son mari, le prince von Wichen-Gratz. Avec son serviteur
Albert, Jarry part pour l'Allemagne. Il y est suivi par l'encombrant
Pierremolle, dont il parvient cependant à se débarrasser
à Berlin. Puis il se rend dans le Mecklembourg, sur les bords
de la Baltique, où se trouve le lugubre et isolé château
de von Wichen-Gratz. Ayant deviné les intentions de son visiteur,
le prince l'enferme dans l'un des cachots de son sinistre repaire,
avec la ferme intention de le mettre à mort. Grâce
à Albert, Jarry parvient à s'échapper et les
deux hommes emmènent Claude avec eux. Au cours de la poursuite
qui s'engage, la jeune femme est blessée.
A Paris, où elle est soignée, Claude fait part de
son histoire à Jarry. Elle est la fille d'un roi scandinave
et s'est éprise du navigateur français Jean Potier
le jour où son père lui a annoncé son mariage
tout politique avec le prince allemand. Dégoûtée
par cet homme, qu'elle n'a jamais aimé et auquel elle a toujours
refusé de se donner, elle a proposé à Jean
de partir avec lui. Leur croisière les a conduit au large
de l'île d'Aix où ils ont découvert un trésor
englouti. Afin de le repêcher à leur profit, les Ismalda
les attaquent en mer et éventrent leur sloop avec leur yacht.
Potier meurt noyé et Claude est sauvée in extremis
par des pêcheurs. Dès lors, elle ne songe qu'à
se venger et commence par tuer James. Bien qu'elle se soit enfuie
avec Jean, le mariage avec von Wichen-Gratz a été
conclu. Et c'est le prince qui a lancé Pierremolle à
sa recherche.
Après ces aveux, Claude avoue son amour à Jarry et
devient sa maîtresse au cours d'une fiévreuse nuit.
Les amants sont tirés de leur bonheur par une lettre de don
José, en provenance de l'île d'Oléron, qui demande
à Claude si elle est certaine de la mort de Jean Potier.
Jarry flaire le piège et craint que l'Espagnol ne tente uniquement
d'attirer Claude à lui parce qu'il n'a pas réussit
à localiser le trésor. Cela n'empêche pas Jarry,
Claude et Albert de se répondre à l'appel de don José.
Arrivés sur l'île d'Oléron, ils ne trouvent
toutefois que Dick-le-Borgne, qui vient de tuer son patron.
Dick capture Claude et tente de la faire parler, mais Jarry s'interpose
à temps. Sérieusement blessé, il renonce à
poursuivre le malfrat, qui a pris la fuite. Dans un village italien
de la Riviera, Jarry et Claude prennent un repos bien mérité.
Cependant, l'inactivité nuit rapidement à leur amour
et leur relation s'étiole. Lorsque Claude apprend la mort
de son père, elle décide de rentrer au pays.
Jarry renonce à l'accompagner et décide retourner
chez lui, à Nevers, où l'attend sa fiancée,
Yvette Marret (voir : Chair
de beauté).