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Pseudonyme
Georges Sim.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue].
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication
d'une préoriginale
Aucune.
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Edition
originale
Achevé d'imprimer : juin 1927.
Paris, A. Fayard ; 26,5 x 18,5, 70 pages ; couverture beige avec
une illustration en noir ; 1,75 Fr.
Collection « Les Maîtres du roman populaire »,
n° 308.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
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Le
feu s'éteint, 1927.
Edition originale. |
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Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Réédition :
Paris, A. Fayard, 1954.
Collection Les
romans d'amour de Georges Sim, n° 5.
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Le
feu s'éteint, 1954.
Réédition. |
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Remarque(s)
Dans L'autre
univers de Simenon, Michel Lemoine précise qu'on
retrouve dans Le feu s'éteint, le fameux Picratt's
Bar d'Aux
vingt-huit négresses (publié sous
le pseudonyme de Gom
Gut ; Paris, Editions Prima, 1925) et de La
noce à Montmartre (publié sous le pseudonyme
de Gom
Gut ; Paris, Editions Prima, 1925). Il enflammera encore,
dans l'uvre populaire de Simenon, les folles nuits montmartroises
de Miss
Baby (publié sous le pseudonyme de Georges
Sim ; Paris, A. Fayard, 1928) et de Victime
de son fils (publié sous le pseudonyme de Jacques
Dersonne ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1931) ; ainsi que
dans plusieurs romans et nouvelles publiés sous le patronyme
de l'auteur.
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Intrigue
Les Chadourne vivent de la vigne dans leur domaine Au Clos des Gueux,
entre Pouilly et Sancerre (France). Le couple a deux enfants. Manette
est restée vivre auprès des parents. Elle est éprise
du comte d'Etances, un châtelain voisin qui lui rend son amour.
Cette situation rend jaloux l'aide-vigneron du Clos, Jean, qui tente
vainement de faire comprendre à Manette les sentiments qu'il
éprouve pour elle.
Le fils, André, suit des études à Paris et
ambitionne de devenir ingénieur. Il est amoureux d'une jeune
et riche Roumaine, Elvire Tedesco, auprès de laquelle il
entend faire bonne figure. Mais pour cela, il a besoin d'argent
et c'est aujourd'hui la raison de sa présence au Clos. Face
au refus manifesté par son père, André menace
de se suicider. Ayant pitié de lui, Manette puise dans le
coffre familial et remet à André la somme dont il
a besoin.
De retour dans la capitale, André grâce à
l'appui d'Elvire est engagé par une société
spécialisée dans la recherche technique. Dès
qu'il se trouve à cours de liquidités, André
écrit à sa sur et lui demande une nouvelle fois
son aide. Cette fois, la jeune fille s'adresse à son amoureux
afin qu'il lui fournisse la somme requise par André. Le comte
accepte et Manette se donne à lui. Le lendemain, elle découvre
avec stupeur que son amant a quitté le château. Croyant
être la cause de son départ, elle tente de se suicider,
mais est sauvée par Jean qui la soigne et prend soin d'elle
durant toute sa convalescence.
Une fois guérie, Manette veut se rendre à Paris, où
elle pense qu'elle retrouvera le comte. Sans se soucier de son avis,
Jean accompagne Manette dans la capitale et reste auprès
d'elle comme un frère. Comme la jeune fille ne découvre
pas rapidement où se cache son amant, elle se met en quête
d'un emploi qui lui permettra de financer un séjour prolongé
à Paris. Avec l'aide de son frère, Manette est engagée
comme secrétaire dans l'entreprise de Billancourt où
celui-ci travaille.
André présente à Manette Elvire et ses amis
roumains. En réalité, ceux-ci sont des espions à
la solde de l'Allemagne et ils comptent sur André pour se
procurer des documents secrets concernant des nouvelles découvertes
techniques. Lorsque Manette comprend les dangers courus par son
frère, elle lui reprend les documents qui sont déjà
en sa possession et décide de les restituer à son
patron, l'un des sous-directeurs de la société. Malheureusement,
sa démarche tourne mal et c'est elle qui est soupçonnée
de vol. Profitant de la situation, le patron de Manette exerce sur
elle un chantage et l'oblige à l'accompagner, un soir, dans
un cabaret, où non seulement elle est proche de subir les
assauts libidineux du sous-directeur, mais où elle découvre
le comte d'Etances en galante compagnie. L'émotion et la
stupéfaction sont trop fortes et Manette fait une crise de
nerfs.
Une nouvelle fois, admirable de dévouement et d'abnégation,
Jean intervient et tire Manette du mauvais pas dans lequel elle
se trouve. Il prend soin d'elle et la pousse à reprendre
goût à la vie. Au moment où Manette est rétablie,
elle reçoit un nouveau choc en découvrant qu'elle
est enceinte. Et c'est encore Jean qui l'aide à accepter
l'enfant qu'elle porte en elle ; le fruit de la seule nuit d'amour
qu'elle ait connue avec le comte.
Se considérant comme coupable de tous les malheurs qui arrivent
à sa sur, André part en Syrie pour combattre
sous la bannière de la France. Quant à Jean, il fait
preuve d'une incroyable grandeur d'âme. Comprenant que Manette
ne peut se résoudre à oublier le comte, il remue toute
la capitale pour le retrouver et finit par y parvenir. D'Etances
est toujours amoureux de Manette et regrette amèrement sa
conduite. Aussi, lorsque l'enfant naît, vient-il implorer
le pardon de Manette.
Les amants d'un soir se marient et restent vivre à Paris
avec leur nouveau-né. Jean, lui, retourne au Clos des Gueux.
Il tentera de se consoler de son amour non partagé dans les
lieux qui portent à jamais les traces de Manette.
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