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Pseudonyme
Christian Brulls.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
A bord de l'Ostrogoth, [lieu non connu], à la fin de
l'été 1929 [ ? ].
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Publication d'une préoriginale
Aucune.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : février 1932.
Paris, A. Fayard ; 26 x 18,5 cm, 62 pages ; couverture beige avec
une illustration en noir ; 1,25 Fr.
Collection « Les maîtres du roman populaire », n°
422.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
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La figurante,
1932.
Edition originale. |
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Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Réédition :
Sous le titre originel La jeune fille aux perles.
Achevé d'imprimé : avril 1991.
Paris, R. Julliard ; 20 x 13 cm, 189 pages ; préface par Francis
Lacassin ; couverture illustrée en couleurs.
Collection « La seconde chance » ; série «
Maigret avant Maigret », II.
Note de l'éditeur :
« Nous restituons à La jeune fille aux perles
(rebaptisé en 1932 par l'éditeur [NDLR : A. Fayard]
: La figurante) son véritable titre, conformément
au vu et à l'usage de l'auteur. »
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La
jeune fille aux perles, 1991.
Réédition de La figurante. |
Edition collective :
Sous le titre originel La jeune fille aux perles.
In Maigret
entre en scène (Paris,
Omnibus, 1999).
Simenon
avant Simenon - tome
2.
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Remarque(s)
Dans un premier temps, Simenon pense intituler son roman Une enquête
du commissaire Maigret, mais le titre qu'il retient finalement
pour le manuscrit est La jeune fille aux perles.
La jeune fille aux perles est le deuxième des prototypes
dans l'ordre de rédaction, et le troisième dans l'ordre
de publication. Il fait partie des rares manuscrits de Simenon à
avoir été souffrance en raison de l'indifférence
des éditeurs. Achevé dans l'été 1929,
ce roman n'est accepté par Fayard que le 24 septembre 1930
et publié par lui en février 1932, sous le titre La
figurante.
Le roman est traduit en italien et publié pour la première
fois en décembre 1934 sous son titre original, La signora
delle perle ( La jeune fille aux perles) aux éditions
Foà, à Milan (publication en feuilletons).
Dans L'autre
univers de Simenon, Michel Lemoine précise que
le passé américain de Langevin et Reiswick, protagonistes
de La figurante, n'est pas sans analogie avec celui de Maura et Daumale
tel que le présentera, quelque vingt ans plus tard, Maigret
à New-York [sic].
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Intrigue
Proche de la ruine, l'homme d'affaires parisien Hector Langevin se
suicide. Par son acte, il laisse sa fille Nadine sans le sou, alors
qu'elle était habituée au luxe. De plus, il l'oblige
à affronter ainsi seule la colère de ses créanciers,
et plus particulièrement celle de Jacques Morsan, un jeune
et brillant ingénieur que la mort de Langevin laisse criblé
de dettes.
Pour éviter la prison à Morsan - dont elle ne s'avoue
pas tout de suite qu'elle est amoureuse - Nadine vend un collier de
perles et lui fait remettre l'argent obtenu grâce à cette
vente, sans pour autant qu'il en connaisse l'origine.
Le banquier Isaak Reiswick a pitié de Nadine et du dénuement
dans lequel elle se trouve plongée. Il la recueille chez lui
et la rumeur ne tarde pas à en faire sa maîtresse. Bien
que Reiswick soit déjà un homme âgé, cette
rumeur le flatte et il demande à Nadine de feindre d'être
sa maîtresse. La jeune femme doit donc se livrer à toutes
sortes d'excentricités pour plaire aux viveurs dépravés
qui forment l'entourage habituel du banquier. Ainsi, lors de vacances
à Deauville, où le hasard lui fait retrouver Morsan,
Nadine va jusqu'à exposer ses seins nus au soleil. On a même
l'impression qu'elle prend plaisir à provoquer de la sorte
Morsan.
Dans la station balnéaire rôde un personnage que Nadine
ne laisse pas indifférent, bien que ce ne soient pas les charmes
de la jeune femme qui l'intéressent. Il s'agit de Joseph Mornier,
ex-secrétaire de Langevin devenu secrétaire de Reiswick.
Lorsque le banquier est assassiné, l'enquête est confiée
au commissaire Maigret, qui avait déjà mené l'affaire
Langevin. Au policier, Nadine avoue immédiatement sa culpabilité
: elle a tué celui qui n'a jamais été son amant,
mais qui a soudainement voulu le devenir. Ce que Maigret ne croit
pas. Au cours de ses investigations, il se prend de sympathie pour
Morsan et lui raconte comment Nadine a cru se défaire, à
l'insu de la police, d'un collier dont la vente à évité
à l'ingénieur de se retrouver sous les verrous.
Tandis que Nadine et Jacques s'avouent leur amour réciproque,
Maigret ordonne l'arrestation de Mornier. Celui-ci est en réalité
le fils naturel de Langevin (donc le demi-frère de Nadine)
et d'une maîtresse canadienne, connue trente ans plus tôt
alors que, aux côtés de Reiswick, ils jetaient la base
de leur fortune aux Etats-Unis.
C'est à New York que l'amitié entre Langevin et Reiswick
se transforme en rivalité. A cause d'une femme frivole qui
était dactylo au service de Langevin, mais fiancée à
Reiswick. Elle a trompé celui-ci avec son patron, l'a épousé
et demandé le divorce sitôt après la naissance
de Nadine. Langevin a alors emmené sa fille en France (elle
n'a donc jamais connu sa mère) et laissé derrière
lui Joseph Mornier, fruit de son libertinage avec la fille de sa logeuse.
A Paris, Langevin finit par recueillir Mornier, mais sans aller jusqu'à
reconnaître sa paternité. Puis il lui offre un poste
de secrétaire, après l'avoir obligé à
suivre un long et harassant apprentissage. Aussi Joseph ne vit-il
que dans le but de se venger ; c'est-à-dire ruiner Langevin
et humilier sa fille. Avec la complicité de Reiswick, il pousse
Langevin au suicide, puis tue le banquier après que celui-ci
ait vainement tenté d'abuser de Nadine. Il était sûr
que la jeune femme serait soupçonnée. Ce qui aurait
fait son bonheur, tant il la hait. Son besoin de la salir est lié
à la jeunesse dorée que Nadine a connue pendant qu'il
était, lui, réduit à la misère et obligé
de vivre dans l'ombre de Langevin.
Mornier parvient à échapper aux policiers venus l'arrêter,
mais se suicide au début de sa cavale. Jacques et Nadine se
marient et partent en voyage de noces en emportant les fleurs que
le commissaire leur a fait parvenir.
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