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Pseudonyme
Georges Sim.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue].
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication
d'une préoriginale
En feuilleton dans l'hebdomadaire « L'Aventure », n°
91 et 92 des 14 et 21 mars 1929 (soit : 2 livraisons) ; illustrations
de P. Dimitrow.
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L.
53, 1929.
Publication en préoriginale. |
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Edition
originale (publication posthume)
In Les
exploits de l'inspecteur Sancette (Paris, Omibus ; 1999).
Simenon
avant Simenon - tome 1.
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Remarque(s)
L. 53 porte en sous titre la mention roman ; il s'agit
en réalité plus d'un longue nouvelle que d'un roman.
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Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
Aucune.
L. 53 est un texte qui sera repris et remanié par Simenon
pour être publié, également sous la forme d'une
nouvelle La
nuit des sept minutes dans l'hebdomadaire «
Marianne » les 5 et 12 avril 1933 sous le patronyme de l'auteur.
Le texte sera ensuite recueilli en volume dans Les
sept minutes (Paris, Gallimard, NRF, 1938). Boulines-L.
53 deviendra Jarry-G. 7, Olga s'appellera Sonia et le narrateur (Sim)
ne sera plus nommé. En revanche, Yvan Nikolaïevitch Morotzov
conservera le même nom.
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Intrigue
Paris (France). Le narrateur, nommé Sim, est amateur d'affaires
policières. L'inspecteur de la Sûreté, Joseph
Boulines, dit L. 53, lui offre une opportunité qui ne se refuse
pas : l'accompagner lors d'une mission nocturne à Asnières.
Il s'agit de surveiller un pavillon occupé par un ex-général
russe, Yvan Nikolaïevitch Morotzov, qui a requis l'aide de la
police après avoir reçu une lettre anonyme lui annonçant
qu'il serait assassiné pendant la nuit.
Or, rien ne se passe. En apparence du moins. Car, au petit matin,
on découvre Morotzov tué d'une balle de revolver ; abattu
malgré la présence de deux guetteurs ! Comme on ne retrouve
pas d'arme sur place, la thèse du suicide ne peut pas être
retenue.
Le narrateur décide alors de mener sa propre enquête,
car il soupçonne Bouline d'être l'auteur du crime. En
effet, peu habitué à veiller toute une nuit, Sim a le
souvenir de s'être endormi... pendant sept minutes. Un laps
de temps suffisant pour permettre à l'inspecteur de pénétrer
dans le pavillon de Morotzov, de l'abattre, puis de revenir prendre
place dans la planque. A force de ressasser cette hypothèse,
Sim décide d'en avoir le cur net. Il se rend au Quai
des Orfèvres, où on lui apprend que Boulines a donné
sa démission...
Tenace, Sim parvient à retrouver l'ex-inspecteur, qui lui livre
la clef de l'énigme. Morotzov était un joueur invétéré.
Ce vice lui a coûté toute sa fortune. Une fois ruiné,
l'ancien officier a conclu une assurance-vie en faveur de sa fille,
de manière à ce que celle-ci puisse vivre décemment.
Le contrat d'assurance stipule toutefois que le suicide n'est pas
couvert.
Dans le pavillon d'Asnières, Boulines découvre que Morotzov
s'est bel et bien suicidé, mais que - grâce à
un système ingénieux, il a réussit à faire
disparaître l'arme dans le tuyau du poêle. Son sacrifice
a ému l'inspecteur qui a tu ce qu'il savait et préféré
quitter la police... Sans doute son attitude s'explique-t-elle par
le fait que, au cours de son enquête, Boulines est tombé
amoureux d'Olga, la fille de Morotzov.
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