Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans l'hebdomadaire « Le Pêle-Mêle », n° 168-187 du 8 mai au 18 septembre 1927 (soit 20 livraisons) ; illustrations de Robert Le Noir (qui signait aussi R. Black).





Les mannequins du Dr Cup, 1927.
Publication en préoriginale.

Edition originale (publication posthume)
Achevé d'imprimer : 20 mars 1998.
Bruxelles, Les Amis de Georges Simenon ; 30 x 21 cm, 46 pages ; illustrations (80 vignettes de Robert Le Noir).
Tirage hors commerce à 400 exemplaires (non numérotés).
Pas de grands papiers.



Les mannequins du Dr Cup, 1998.
Edition originale.

Intrigue
Le docteur Cup, chef d'une bande de malfrats internationaux, utilise une arme et une méthode peu banale pour commettre ses forfaits : une seringue, qui contient un sérum secret et dont la simple injection transforme temporairement les gens en mannequins.

A Paris (France), un professeur de maintien, nommé Aristide Mouillon, réussit à percer le secret de Cup et à l'utiliser à des fins personnelles. Sa première victime est le docteur lui-même. Il expérimente ensuite le procédé sur ses élèves et fournit un grand nombre de mannequins aux Galeries Papaillettes. Ceux-ci finissent cependant par revenir à la vie, ce qui n'est pas sans causer un certain nombre de problèmes au professeur.

Mouillon décide de fuir aux Etats-Unis. A bord du transatlantique, il se rend compte qu'il est poursuivi par le détective Herbert Ducanaillon. Et, comble de malchance, le professeur doit encore affronter Cup, qui vient de se réveiller, et ses acolytes. Le docteur fait coup double : il pique Mouillon et Ducanaillon, puis leur fait subir une transformation telle que, quand il les rappelle à eux, le professeur a l'apparence du détective, et réciproquement.

Arrivé aux Etats-Unis, le faux Ducanaillon remet, sur les ordres du docteur, le faux Mouillon aux autorités américaines, représentées par Nick Parker, le roi des détectives yankees. Ainsi, la police arrête un Mouilon qui n'est pas Mouillon tout en étant Mouillon !

Par inadvertance, le faux Mouillon livre à Parker la formule du sérum. Ce qui est grave, car Parker joue double jeu : il est aussi le chef d'une redoutable bande de gangsters. Dès lors, dans Jersey-City, Parker et ses hommes livrent un combat sans merci à Cup et sa bande afin d'entrer en possession d'une très grosse quantité d'or transportée par un avion. C'est très vite la gabegie la plus totale, car les bandits commencent à se piquer entre eux. L'or leur échappe et ils se font arrêter par la police.

Bien malgré lui, Mouillon est considéré comme un héros et reçoit la médaille de reconnaissance des Etats-Unis. Quant à Ducanaillon, il est libéré grâce à l'intervention de Mouillon et s'établit comme dentiste dans le Massachusetts.