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Pseudonyme
Georges-Martin Georges.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue].
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication
d'une préoriginale
Aucune.
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Edition
originale
Achevé d'imprimer : 27 juillet 1929.
Paris, J. Ferenczi et Fils ; 14 x 10,5 cm, 95 pages ; couverture
illustrée en couleurs (Georges Vallée) ; 60 centimes.
Collection « Le Petit Livre », n° 872.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
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Une
ombre dans la nuit, 1929.
Edition originale. |
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Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Réédition :
Achevé d'imprimer : 23 mai 1939.
Paris, J. Ferenczi et Fils ; 14 x 10,5 cm, 96 pages ; couverture
illustrée en couleurs (Georges Vallée) ; 95 centimes.
Collection « Le Petit Livre », n° 1'384.
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Une
ombre dans la nuit, 1939.
Réédition. |
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Remarque(s)
Reprise pour former la trame d'Une ombre dans la nuit, l'idée
d'une femme qui se venge d'un premier amant en s'en prenant à
son fils a déjà été utilisée
dans Cabotine,
un roman publié sous le pseudonyme de Georges-Martin
Georges (Paris, J. Ferenczi et Fils, 1928).
Dans L'autre
univers de Simenon, Michel Lemoine rappelle que c'est
dans Une ombre dans la nuit (page 30) qu'est mentionné
pour la première fois le patronyme Maigret, qui désigne
un médecin de Saint-Macaire. Ceci ne manque pas de piquant
lorsqu'on sait que le commissaire a commencé, lui aussi,
des études de médecine avant d'entrer dans la police
(voir notamment Les
Mémoires de Maigret ; Paris, Presses de la Cité,
1951). D'autre part, si le Maigret célèbre est né
fictivement à Saint-Fiacre et si l'on admet que la naissance
du patronyme se situe dans Une ombre dans la nuit, on est
frappé par le motif toponymique de la sainteté présidant
à la venue au monde littéraire du personnage : un
petit saint, peut-être ? Ceci dit, le rôle du
docteur Maigret se borne ici à une consultation strictement
médicale : on l'appelle par téléphone, il arrive
en carriole, émet un diagnostic, tient quelques propos destinés
à rassurer l'entourage et rédige une ordonnance avant
de prendre congé.
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Intrigue
Près de Saint-Macaire (Gironde, France), le vigneron Robert
Chauvelot a la désagréable surprise de découvrir,
un matin de décembre, le corps de son vieux domestique, Jules.
Celui-ci a été assassiné et le coffre de Robert
délesté de vingt mille francs.
C'est sur Henry Le Guéret, le fiancé de Nicole Chauvelot,
que se portent les soupçons de la police. En effet, il n'a
pas d'alibi solide et on a retrouvé, dans la chambre de la
jeune fille des traces boueuses laissées par des souliers
d'homme. Tandis que le jeune homme clame son innocence, il découvre
une lettre que Nicole a reçue récemment de son frère
Georges. Il lui demande de l'argent, car ce qu'il reçoit
de son père n'est pas suffisant pour satisfaire les exigences
impossibles de sa maîtresse, Martine Bauer.
Bien que la police lui ait intimé l'ordre de se tenir à
sa disposition, Henry disparaît. Il se rend à Bordeaux,
où Georges est étudiant. Celui-ci confirme à
Henry que, pendant la nuit du crime, il s'est rendu dans la chambre
de Nicole pour qu'elle lui remette la clé du coffre. Cela
ne fait toutefois pas de Georges l'assassin du vieux Jules...
Surprenant une conversation entre Martine et Georges, Henry comprend
que la jeune femme accompagnait son amant lors de sa visite à
Nicole. C'est elle qui a tué Jules, pour se venger de Robert
Chauvelot, dont elle a jadis été la maîtresse
et qui l'a abandonnée alors qu'elle était très
amoureuse de lui. Le vigneron avait alors justifié son désir
de rupture par le fait que Martine avait, déjà à
cette époque, un lourd passé d'aventurière
et d'opiomane.
Le Guéret réussit à convaincre Martine d'écrire
au juge d'instruction pour lui avouer son crime, puis il l'aide
à partir à l'étranger. Un peu plus tard, il
épousera Nicole.
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