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Rédaction
Epalinges (Vaud, Suisse), du 29 septembre au 5 octobre 1966.
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Manuscrit
Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie
n'a pas été précédée d'un manuscrit
autographe.
Tapuscrit sur papier japon butterfly ; 141 feuillets ; corrections
de l'auteur à l'encre noire, mots barrés au crayon bleu
gras ; signé et daté de : Epalinges, le 5 octobre 1966.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : 5 février 1967.
Paris, Presses de la Cité ; 23 x 15 cm, 244 pages en feuilles,
sous double emboîtage d'édition citron.
70 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à
70.
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Le chat,
1967.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Achevé d'imprimer : 5 février 1967.
Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 244 pages ; cartonnage
d'édition, jaquette illustrée (non signée) en
couleurs.
Le chat, 1967.
Edition originale, tirage courant, avec bande-annonce.
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
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Le chat,
1967.
Réédition (Presses de la Cité).
(Coll. P. Mercier). |
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Le chat,
1971.
Réédition (Presses de la Cité). |
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Le chat,
1986.
Réédition (Presses de la Cité). |
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Le chat,
1992.
Réédition (Presses Pocket). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 40.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 13.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
13.
In Romans
(Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade
») - tome II.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
1967 : The Cat (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
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The Cat,
1967.
Edition américaine
(Harcourt Brace Jovanovich). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
Le chat, film français de Pierre Granier-Deferre.
Adaptation : Pierre Granier-Deferre et Pascal Jardin.
Dialogues : Pascal Jardin
Avec : Jean Gabin, Simone Signoret, Annie Cordy, Jacques Rispal, Nicole
Desailly, Harry Max, André Rouyer, Carlo Nell, Yves Barsacq
Sortie le 30 avril 1971.
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Le chat,
1971.
Affiche française (René Ferracci) ;
66 x 80 cm. |
Le chat, 1971.
Affiche française avec résumé du film et distribution
au verso (René Ferracci) ;
31 x 24 cm.
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Le chat,
1971.
Affiche belge (Edicolor) ;
36,5 x 48,5 cm. |
Sous le titre L'implacabile uomo di Saint-Germain),
version italienne du film de Pierre Granier-Deferre.
Sortie le [ ? ].
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L'implacabile
uomo di Saint Germain, [ ? ].
Affiche italienne ; 46 x 67 cm. |
Sous le titre El gato, version espagnole du film de
Pierre Granier-Deferre.
Sortie le [ ? ].
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El gato,
[ ? ].
Affiche espagnole ; 66 x 97 cm. |
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Remarque(s)
Avec Le chat, c'est l'histoire du remariage tardif de sa mère
que Simenon a transposée (le 17 octobre 1929, Henriette Brüll,
alors âgée de 49 ans, avait épousé en secondes
noces Joseph André, chef garde convoi aux Chemins de fer belges).
Pierre Granier-Deferre a porté à l'écran quatre
romans de Simenon. Trois adaptations sont réalisées
conjointement avec Pascal Jardin pour les dialogues et sont défendues
par des couples prestigieux : Signoret-Gabin, Signoret-Delon et Schneider-Trintignant.
Le chat (1970), La
veuve Couderc (1971) et Le
train (1973) sont généralement considérés
comme d'incontestables réussites. Avec une mention particulière
pour Le chat, citée comme la plus intéressante
et globalement la plus fidèle au roman.
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Intrigue
Paris, impasse Sébastien-Doise. Dans un quartier en pleine
mutation - de nombreux immeubles sont destinés à être
démolis - vit un couple déchiré.
Emile Bouin, surveillant de travaux à la retraite, est un homme
de septante-trois ans, sans complications ni éducation. Son
épouse, Marguerite, septante-et-un ans, est une femme délicate,
d'une douceur affectée, mais sournoise et avare.
Ils étaient voisins, mais ne s'étaient jamais croisés.
C'est donc par hasard qu'ils se sont rencontrés et sans doute
par peur de la vieillesse et de la solitude qu'ils se sont mariés.
Lui, à soixante-cinq ans ; elle, à soixante-trois ans.
Tous deux étaient veufs et avaient pour point commun - certainement
le seul - de vivre dans le souvenir du conjoint disparu. Emile avait
vécu avec Adèle, une femme simple à la gaîté
communicative. Quant à Marguerite, elle avait trouvé
en Chamois un musicien aux manières distinguées, qui
convenait bien à son rang. En effet, née Doise, elle
est issue d'une famille propriétaire, dans son quartier, de
nombreux immeubles aujourd'hui en démolition ou en voie de
l'être.
A l'évidence, Emile et Marguerite n'étaient pas faits
pour s'entendre. Au départ déjà, leur différence
sociale les sépare, lui l'ouvrier, elle la fille de bourgeois.
Et leur incompatibilité, leur incompréhension mutuelle,
ne tardent pas à se muer en hostilité sourde et quotidienne.
Alors qu'Emile est malade et alité, son chat - Joseph, que
Marguerite n'a jamais accepté ni supporté - disparaît.
Une fois rétabli, Emile découvre son chat dans la cave.
Mort. Probablement empoisonné. Il comprend qu'à travers
Joseph, c'est bien lui, Emile, que Marguerite a cherché à
atteindre. Aussi se venge-t-il sur le perroquet de Marguerite, qu'il
tue et que celle-ci fera empailler.
Commence alors, entre les deux époux, un affrontement terrible.
Ils ne se parlent plus que par billets. Ils s'évitent, mais
s'épient constamment. Leurs billets sont le plus souvent laconiques.
Ils doivent toucher le point sensible, faire mal, raviver un souvenir
douloureux.
Le chat.
Le perroquet.
Entre les deux vieux, revient régulièrement l'accusation
de l'événement qui a servi de catalyseur à la
haine qu'ils se vouent. Par des subtilités sans cesse renouvelées,
chacun tente de prouver à l'autre que sa présence ne
l'incommode pas et, surtout, qu'il n'a pas besoin de lui pour vivre.
Survivre serait plus juste !
Le face à face est féroce. Se déchirer devient
leur seule raison d'être, leur seule raison de s'accrocher à
la vie. Ce jeu leur est nécessaire, indispensable. Emile tentera
bien de quitter Marguerite, après quelques jours passés
loin d'elle, il reviendra prendre sa place dans le huis clos auquel
ils se sont condamnés.
Les hostilités reprennent. L'enfer recommence pour le couple
vieillissant. Jusqu'au jour où, rentrant des commissions, Emile
trouve Marguerite morte. Le choc - ou est-ce le chagrin - lui vaut
d'être transporté à l'hôpital à la
suite d'un malaise. Dans son cerveau embrumé, une seule chose
lui devient évidente : il n'est désormais plus rien.
Dehors, le vacarme des démolisseurs du quartier étouffe
les derniers souffles de ce drame intime du troisième âge.
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