La veuve Couderc
Roman

  • Rédaction
    Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), le roman est achevé le 1er mai 1940.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de dix personnages non caractérisés et un nom de lieu.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [1942].
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 236 pages ; couverture blanche.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      La veuve Couderc, 1942.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      La veuve Couderc, 1971.
    Réédition (Gallimard).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 14.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 23.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 23.
    In Romans (Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade ») - tome I.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : Ticket of Leave (première édition anglaise).


      Ticket of Leave, 1965.
    Edition anglaise (Penguin Books).


    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Adaptation(s) cinématographique(s)
    Liste non exhaustive

    La veuve Couderc, film français de Pierre Granier-Deferre.
    Adaptation : Pierre Granier-Deferre et Pascal Jardin.
    Dialogues : Pascal Jardin.
    Avec : Simone Signoret, Alain Delon, Ottavia Piccolo, Jean Tissier, Monique Chaumette, Bobby Lapointe, Robert Favart, Jean-Jacques Lagarde, André Rouyer, Pierre Collet, Jean-Pierre Castaldi, François Valorbe…
    Sortie le 13 octobre 1971.


     

    La veuve Couderc, 1971.
    Affiche française (René Ferracci) ;
    4 panneaux 320 x 240 cm (détails).



      La veuve Couderc, 1971.
    Affiche française (Ferracci) ;
    118 x 159 cm.


      La veuve Couderc, 1971.
    Affiche belge ; 36 x 50 cm.



    La veuve Couderc, 1971.
    Simone Signoret et Alain Delon.



    Sous le titre L'evaso, version italienne du film de Pierre Granier-Deferre.
    Sortie le [ ? ].


      L'evaso, [ ? ].
    Affiche italienne ; 60 x 80 cm.


  • Remarque(s)
    Pierre Granier-Deferre a porté à l'écran quatre romans de Simenon. Trois adaptations sont réalisées conjointement avec Pascal Jardin pour les dialogues et sont défendues par des couples prestigieux. Signoret-Gabin, pour la première et peut-être la plus réussie d'entre elles, Le chat (1970). Puis, Signoret-Delon, La veuve Couderc (1971) et Schneider-Trintignant, Le train (1973). Ces trois films sont généralement considérés comme d'incontestables réussites.


  • Intrigue
    Issu d'une famille aisée, Jean Passerat-Monnoyeur connaît une enfance dorée, mais sans affection familiale. A Paris, où il étudie, ses constants besoins d'argent pour satisfaire les caprices d'une femme le conduisent à un assassinat que son avocat réussit à faire passer pour un accident. Il a alors vingt-trois ans et n'est condamné qu'à une peine minimum.

    On le retrouve cinq ans plus tard, au Gué-de-Saulnois, un village entre Saint-Armand et Montluçon (Allier, France), alors qu'il vient d'être libéré. Jean est engagé comme valet de ferme par la veuve Couderc, dite Tati (environ quarante ans). C'est une femme dure au travail et autoritaire, mais juste. Sa force de caractère est issue de la frustration et des difficultés rencontrées toute au long de son existence. A quatorze ans, elle est entrée au service de la famille Couderc comme servante. A dix-sept ans, elle a épousé l'aîné auquel elle a donné un fils, parti depuis longtemps en Afrique. Veuve de bonne heure, elle a pris la direction de la maison, où elle vit seule avec le père Couderc. Elle soulage à l'occasion les besoins sexuels du vieil homme qui, en retour, lui assure la mainmise sur la ferme. Au grand désespoir des sœurs Couderc, Françoise et Amélie, qui ne cachent pas leur hostilité envers Tati et ne ménagent pas leur peine pour tenter de récupérer ce qu'elles estiment leur revenir de droit.

    La veuve Couderc traite Jean comme un fils et lui accorde volontiers ses faveurs. Un jour, une dispute plus violente que les autres éclate entre Tati et ses belles-sœurs. Gravement blessée à la tête, la fermière doit garder le lit pendant plusieurs semaines. Jean la veille et la soigne ; il s'occupe seul des travaux de la maison. Peu à peu aussi, il se rapproche de Félicie, la nièce de Tati, une mère célibataire de seize ans.

    Enlaidie par les séquelles de sa blessure à la tête et rongée par un atroce sentiment de jalousie, la veuve Couderc sent que Jean lui échappe. Elle multiplie les subterfuges pour le retenir près d'elle, mais il parvient néanmoins à tromper sa vigilance et à faire de Félicie sa maîtresse.

    Les amants se voient régulièrement mais, un jour, Félicie ne vient pas. Tati amène Jean à avouer sa liaison avec la jeune fille et lui fait une scène terrible. Excédé par les supplications et les reproches de la malheureuse femme, Jean la tue à coups de marteau.



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