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Rédaction
« Noland », Echandens (Vaud, Suisse), du 18 au 25 mars
1961.
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Manuscrit
[ ? ].
Conservation : Bibliothèque Saltykov-Chtchédrine (Léningrad).
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans l'hebdomadaire «
Le Nouveau Candide », n°
1-10 du 4 mai au 6 juillet 1961 (soit 10 livraisons) ; illustrations
de [ ? ].
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Le
train, 1961.
Publication en préoriginale. |
La première livraison est accompagnée d'un article d'Henry
Miller sur Georges Simenon ( Un écrivain juge un écrivain
: Simenon par Henry Miller) ; dessin de Bec.
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : 3ème trimestre 1961.
Paris, Presses de la Cité ; 20,5 x 15 cm, 217 pages en feuilles
; sous double emboîtage d'édition lie de vin.
100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à
100.
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Le train,
1961.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Achevé d'imprimer : 3ème trimestre 1961.
Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 13,5 cm, 217 pages ; cartonnage
d'édition, jaquette illustrée en couleurs par J.
Jacquelin.
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Le train,
1961.
Edition originale, tirage courant. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
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Le train,
1972.
Réédition (Presses Pocket). |
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Le train,
1986.
Réédition (Presses de la Cité). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 37.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 11.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
11.
In Romans
(Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade
») - tome II.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
1964 : The Train (première édition
anglaise).
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The Train,
1964.
Edition anglaise (Hamish Hamilton). |
En italien :
1966 : Il treno.
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Il treno,
2007.
Réédition italienne (Adelphi).
(Coll. E. De Pasquale). |
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
Le train, film français de Pierre Granier-Deferre.
Adaptation : Pierre Granier-Deferre et Pascal Jardin.
Dialogues : Pascal Jardin.
Avec : Jean-Louis Trintignant, Romy Schneider, Régine, Maurice
Biraud, Nike Arrighi, Franco Mazzieri, Serge Marquand, Roger Ibanez,
Paul Amiot, Jean-Pierre Castaldi
Sortie le 31 octobre 1973.
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Le train,
1973.
Affiche française (Ferracci) ;
58 x 78 cm. |
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Le train,
1973.
Affiche belge ; 36 x 54 cm. |
Sous le titre Noi due sanza domaini, version italienne
du film de Pierre Granier-Deferre.
Sortie le [ ? ] 1973.
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Noi due sanza
domani, 1973.
Affiche italienne ; 66 x 94 cm. |
Noi due sanza domani,
1973.
Affiche italienne ; 56 x 46 cm.
Sous le titre The Last Train, version anglaise du film
de Pierre Granier-Deferre.
Sortie le [ ? ].
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The last
train, [ ? ].
Affiche américaine ; 33,5 x 75 cm. |
Sous le titre El ultimo tren, version argentine (espagnole)
du film de Pierre Granier-Deferre.
Sortie le [ ? ].
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El ultimo
tren, [ ? ].
Affiche argentine ; 74 x 110 cm. |
Sous le titre [ ? ], version japonaise du film de Pierre
Granier-Deferre.
Sortie le [ ? ].
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[ ? ], [
? ].
Affiche japonaise ; 58 x 78 cm. |
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Remarque(s)
Le train est, avec Le
clan des Ostandais, la seule uvre de Simenon où
apparaissent des références historiques à la
Seconde Guerre mondiale.
Pierre Granier-Deferre a porté à l'écran quatre
romans de Simenon. Trois adaptations sont réalisées
conjointement avec Pascal Jardin pour les dialogues et sont défendues
par des couples prestigieux. Schneider-Trintignant, Le train
(1973), a été précédé par Signoret-Delon,
La
veuve Couderc (1971) et Signoret-Gabin, Le
chat (1970). Ces trois films sont généralement
considérés comme d'incontestables réussites,
avec une mention spéciale pour la première réalisation,
Le
chat.
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Intrigue
L'action se passe en France, entre Fumay (Ardennes) et La Rochelle
(Charente-Inférieure, aujourd'hui Charente-Maritime), au début
de la Seconde Guerre mondiale.
Marcel Féron, trente-deux ans, bien qu'affligé d'une
malformation à l'il, est un homme et un mari heureux.
Il tient un commerce plutôt prospère d'appareils
de radio, à Fumay, et est marié à Jeanne, qui
lui a donné un enfant (Sophie, âgée de quatre
ans au début du récit), et lui en fera plus tard deux
autres.
Les Féron mènent une existence aisée et tranquille
jusqu'au 10 mai 1940, jour où l'invasion allemande le précipite,
avec sa femme et sa fillette, dans un train qui doit les évacuer
hors de la zone des combats.
Cet événement bien que dramatique Marcel
Féron l'attendait confusément, comme une opportunité,
un possible renouveau. Aussi, au moment de monter dans le train, n'est-il
pas vraiment surpris ni effrayé.
Jeanne, qui est enceinte de sept mois, et Sophie sont installées
dans un compartiment de première classe. Marcel, lui, rejoint
les adultes valides dans un des nombreux wagons à bestiaux
formant la fin du convoi. Peu après le départ, celui-ci
est scindé en deux et Marcel se retrouve séparé
de sa famille.
Il pourrait en concevoir de l'inquiétude, mais refoule ce sentiment.
Au contraire, il se sent exalté par l'équipée
extraordinaire que lui fait vivre le train, avec ses encombrements,
sa promiscuité, ses haltes et les dangers aériens qui
le menacent.
Une jeune femme, en robe noire et sans bagages, est montée
dans le train à la dernière minute. Elle vient de la
prison de Namur, dont les détenus venaient d'être libérés.
Elle représente, pour Marcel Féron, cet imprévu,
cette ouverture, qu'il espérait secrètement que la guerre
lui apporterait. Une liaison naît entre lui et la jeune femme,
qu'il a osé aborder. Elle s'appelle Anna Kupfer, est âgée
de vingt-deux ans, d'origine tchèque et de race juive.
Pendant le trajet qui les conduit à La Rochelle un moment
d'une durée indéfinissable, au cours de laquelle passé
et avenir sont abolis Marcel Féron et Anna Kupfer, sans
se connaître, font l'expérience d'une union à
la fois physique et morale.
Lorsque le train arrive à destination, ses passagers sont emmenés
dans un camp. Pétain a décrété l'armistice.
Des listes circulent pour la recherche des réfugiés
et le regroupement des familles. Marcel apprend ainsi que Jeanne a
été conduite à la maternité de Bressuire,
à quelques kilomètres de La Rochelle, où elle
a mis au monde un garçon. Il décide de la rejoindre
et Anna l'accompagne jusqu'au seuil de l'établissement. Là,
elle lui dit adieu, le cur serré, et ajoute simplement
:
J'ai été heureuse avec toi.
Ils se quittent. Le temps reprend son cours normal. Les Féron
ont retrouvé Fumay, leur vie familiale et leur commerce. Comme
auparavant.
Pendant l'hiver de l'année suivante, alors qu'il se rend chez
un client, Marcel Féron, est interpellé par une femme
surgie de l'ombre, qui guettait son passage. C'est Anna Kupfer. Elle
lui demande de l'héberger, elle et un aviateur anglais, car
ils sont traqués par la Gestapo. Ce ne serait que l'affaire
de quelques jours, le temps d'organiser définitivement leur
fuite.
Marcel Féron marque une hésitation
Un silence
lourd. Anna a compris. Elle n'insiste pas. C'est vrai, Marcel a une
femme, deux enfants, une maison de commerce
Elle disparaît.
Et cette fois, il ne la reverra plus.
Un mois plus tard, sur une liste d'espions fusillés, Marcel
Féron lira un nom anglais près de celui d'Anna Kupfer.
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