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Rédaction
Boulevard Richard-Wallace 7, Neuilly-sur-Seine (France), durant
l'hiver 1937-1938 [ ? ].
Selon la liste secrétariale de
Simenon : La Rochelle (Charente-Maritime, France), en avril 1938.
Selon le livre de comptes
de Simenon : Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), durant l'hiver
1939-1940.
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication d'une préoriginale
Dans l'hebdomadaire « Police-Film »,
[première série] n° 1 du [29 avril] 1938.
Paris, Société parisienne d'édition ; 26,5
x 17,5 cm, 15 pages ; illustrations de Raymond Moritz, couverture
illustrée (R. Moritz).
Série « Les nouvelles enquêtes du commissaire
Maigret ».
Mademoiselle Berthe et son amant,
1938.
Publication en préoriginale.
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Edition originale
In Les
nouvelles enquêtes de Maigret (Paris, Gallimard,
NRF., 1944).
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
En revue :
Nouvelle rééditée dans la collection «
Le Jury », n° 38 (avec
Stan-le-Tueur),
sous le titre Les
silences de Maigret (Bruxelles, A. Beirnaerdt, s.d.
[1942]).
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Les silences
de Maigret, 1942.
Réédition. |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome IX.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 25.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
25.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Mademoiselle Berthe und ihr Geliebter.
En anglais :
1973 : Maigret and the Frightened
Dressmaker (première
édition américaine).
1977 : Mademoiselle Berthe and her Lover
(première édition anglaise).
On trouve aussi : The
Drowned Men's Inn.
En italien :
1963 : L'amico della signora Berthe.
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Remarque(s)
Dans Mademoiselle Berthe et son amant, l'officier de police
Lucas meurt en service. Cela ne l'empêchera pas de ressusciter
dans L'homme
dans la rue, en compagnie de son acolyte Torrence, abattu,
lui, dans Pietr-le-Letton.
- Intrigue
Maigret est à la retraite dans sa maison de Meung-sur-Loire
(Loiret, France). Un jour de mai, il reçoit une lettre de Berthe
(vingt-huit ans), la petite-nièce de son ancien collaborateur,
le brigadier Lucas. Elle demande à l'ex-commissaire de la protéger
contre son amant, Albert Marcinelle, un jeune homme issu d'une famille
honorable, qui est en fuite après avoir participé à
un mauvais coup.
En effet, Albert a participé à un cambriolage au cours
duquel un gardien de la paix a perdu la vie. Depuis, il se cache et
écrit presque chaque jour à sa maîtresse, qu'il
menace de mort si elle n'accepte pas de partir avec lui à l'étranger.
Berthe n'a pas l'intention de lui céder. D'ailleurs, elle refuse
catégoriquement l'idée d'appartenir à
un mauvais garçon et avoue s'être trompée sur
son compte. La jeune femme exerce le métier de couturière.
Elle travaille et habite rue de Caulaincourt, à Paris. Comme
Maigret la trouve particulièrement sympathique, il accepte
de l'aider et s'installe dans un petit hôtel situé en
face de son appartement.
Un soir, on s'attaque à Berthe, chez elle, à l'aide
d'un instrument contondant. Mais la jeune femme sait se défendre
et met son assaillant en fuite après l'avoir blessé,
ainsi qu'en témoignent quelques taches de sang.
Fidèle à ses habitudes, l'ancien commissaire prend
l'air du quartier, en fréquentant ses bistrots et ses restaurants.
C'est ainsi, qu'il surprend Berthe en train de jeter une enveloppe
dans une boîte à lettres. Il devine alors que Berthe
s'adresse elle-même les prétendues menaces d'Albert.
Si elle a fait appel à lui, ce n'est pas pour se protéger
contre son amant, mais certainement pour le défendre, lui.
Maigret ne peut croire non plus que Berthe soit une femme qui pourrait
aimer un vrai truand. Si elle a pris le parti de son amant, c'est
parce qu'elle sait qu'Albert s'est laissé entraîner malgré
lui dans une malheureuse affaire. En lançant l'ex-commissaire
sur une fausse piste, Berthe pense être tenue au courant des
moindres agissements de la police à l'égard de son amant.
Ainsi, Maigret sert de "paravent". Mais ses soupçons
se confirment rapidement : Berthe cache bel et bien son amant dans
son appartement de la rue Caulaincourt. Malgré la tromperie
dont il a été l'objet, Maigret se montre bienveillant
à l'égard des deux amants. Il croit en l'innocence d'Albert
qui, lors du cambriolage, ne jouait que le rôle du guetteur.
Lorsque les choses ont mal tourné, on lui a glissé le
magot dans les mains.
Le mystérieux assaillant de Berthe n'était autre qu'un
des membres de la bande qui cherchait à récupérer
le butin et qu'Albert a blessé d'un coup de couteau en défendant
sa maîtresse.
Maigret récupère l'argent et s'arrangera pour que la
police le récupère sans inquiéter Berthe et Albert.
Quant à ceux-ci, il leur conseille de quitter Paris et d'aller
se refaire une vie ailleurs. Les deux amants choisiront de s'installer
à Bruxelles.
- Sources
Ouvrages
consultés et informations relatives aux recherches bibliographiques.
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