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Rédaction
Saint Andrews (Nouveau-Brunswick, Canada), 15 août 1946
Selon la datation de Simenon : 15 avril 1946.
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication d'une préoriginale
Aucune.
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Edition originale
Achevé d'imprimé : juillet 1947.
Paris : A. Fayard ; 19 x 12 cm.
Dans le mensuel « Les uvres libres », nouvelle série,
n° 19.
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On ne tue pas
les pauvres types, 1947.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
In Maigret
et l'inspecteur malchanceux (Paris, Presses de la Cité,
1947).
Edition illustrée :
Achevé d'imprimé : août 2000.
Paris, Omnibus ; 20 x 13 cm, 108 pages ; illustrations de [Jacques
de] Loustal, couverture illustrée en couleurs (Loustal).
Collection « Carnets ».
On ne tue pas les pauvres types, 2000.
Réédition.
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome XVII.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 2.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
2.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Man tötet arme Leute nicht.
En anglais :
1947 : Not
the Sort to Get Murdered
(première édition américaine).
1976 : Daeth of a Nobody
(première édition anglaise).
En italien :
1966 : Non si uccidono così i poveri diavoli.
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
Sous le titre Maigret dirige l'enquête, film anglais
de Stany Cordier.
Adaptation : [ ? ].
Avec : Maurice Manson (Maigret), Svevtlana Pitoëff, Peter Walker,
Michel André, André Tabert
Sortie le 25 janvier 1956.
Maigret dirige l'enquête rassemble trois sketches
tirés de Cécile
est morte, On ne tue pas les pauvres types et Maigret
et la Grande Perche.
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Maigret dirige
l'enquête, 1956.
Affiche belge [ ? ] ;
36 x 55 cm. |
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Sous le titre Non si uccidono così i poveri diavoli,
téléfilm italien de [ ? ].
Adaptation et dialogues : [ ? ].
Avec : Gino Cervi (Maigret), Franco Volpi, Oreste Lionello, Loretta
Goggi
Première diffusion : RAI-TV (Italie), le [ ? ] 1966.
Sous le titre Maigret voit double, téléfilm
franco-belge de François Luciani.
Scénario et dialogues : Pierre Granier-Deferre.
Avec : Bruno
Crémer (Maigret), Alexandre Brasseur, Laure Duthilleul,
Aladin Reibel, Julien Cafaro, Eléonore Gosset, Consuelo De
Haviland, Jean-Paul Muel
Première diffusion : [ ?], le [ ? ] 2000.
[Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ; 32].
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Intrigue
Au moment de se mettre au lit, Maurice Tremblet (quarante-huit ans)
est atteint par une balle de fusil à air comprimé. Avec
un jouet pareil, il n'aurait dû être qu'égratigné,
mais le hasard la malchance a voulu que la balle se
fraie un chemin entre deux côtes et atteigne le cur.
On n'assassine pas un homme en chemise, ressasse le commissaire
Maigret.
L'appartement, occupé par la victime, sa femme Juliette (quarante-cinq
ans) et leur cinq enfants, se trouve dans un immeuble triste de six
étages au bas de la rue des Dames (Paris, France). Quel genre
de crime peut-on bien commettre dans une maison pareille, habitée
par des petites gens, qui sont ordinairement de braves gens ?
On ne tue pas les pauvres types
Dix fois, vingt fois
en l'espace de deux heures cette phrase stupide martèle l'esprit
de Maigret, comme la ritournelle d'une chanson qu'on a entendue on
ne sait où et qui vous poursuit sans raison.
Maurice Tremblet, modeste caissier chez Couvreur et Bellechasse, une
passementerie du quartier, n'a pas d'ennemis. Alors ? En interrogeant
son employeur, Maigret découvre que Tremblet a quitté
son travail il y a sept ans et feignait de s'y rendre chaque jour
afin de donner le change à sa famille. Il n'y a qu'à
sa fille, Francine (dix-sept ans) qu'il s'est refusé à
cacher la vérité.
Maurice mène une double, sinon une triple vie que Maigret découvre
petit à petit. L'ancien caissier s'est acheté une petite
maison calme, au quai de la Gare, sur les bords de la Seine. Là,
dans des volières, il a installé deux cents canaris,
sa passion cachée. Quand il ne s'occupe pas de ses oiseaux,
Tremblet pêche à ligne ou lit des romans de cape et d'épée.
Deux fois par semaine, il rejoint sa maîtresse, Olga-Jeanne-Marie
Poissonneau (vingt-neuf ans), à l'Hôtel Beauséjour,
rue Lepic, une jeune femme dont le physique et le caractère
sont diamétralement opposés à ceux de Juliette,
son épouse.
Ces faits n'expliquent pas le crime, même s'ils permettent à
Maigret de comprendre que les agissements de Tremblet étaient
dictés par un impérieux besoin d'échapper au
climat de sa vie familiale. Le commissaire ne comprend pas non plus
de quoi la victime vivait depuis sept ans et comment elle faisait
pour subvenir aux besoins de sa famille.
Différents témoignages conduisent Maigret sur la piste
d'un dénommé Théodore Ballard (quarante-sept
ans) avec qui Tremblet a joué au billard pendant des années.
Très souvent, Ballard empruntait de l'argent à Tremblet
et celui-ci lui avançait régulièrement de quoi
vivre comme un parasite.
Peu à peu cependant, Tremblet s'est désintéressé
du billard. Il a aussi décidé de mettre un terme à
sa charité en faveur de son compagnon de jeu. Ballard s'est
vexé et s'est rapidement trouvé dans la misère
la plus crasse. Alors il a cherché Tremblet, retrouvé
sa trace et, l'ayant suivi, découvert son domicile de la rue
des Dames. Depuis la chambre d'un hôtel situé de l'autre
côté de la rue, Ballard a tiré sur Tremblet pour
se venger.
Ce n'est qu'un an après le drame que Maigret découvre
par hasard l'origine de la fortune de Maurice Tremblet : il avait
gagné à la Loterie Nationale et n'en avait soufflé
mot à personne. Il avait reçu le cadeau de la liberté
et n'allait pas laisser sa famille l'en déposséder.
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