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Pseudonyme
Georges Sim.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue].
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication
d'une préoriginale
Aucune.
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Edition
originale
Achevé d'imprimer : janvier 1928.
Paris, J. Tallandier ; 19 x 11,5 cm, 223 pages ; couverture illustrée
; 2 Fr.
Collection « Romans populaires » (dite « Collection
Rouge »), n° 621.
Pas de grands papiers, ni de tirage
numéroté.
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Les
curs perdus, 1928.
Edition originale. |
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Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
[En préparation].
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Remarque(s)
Les curs perdus est le premier roman de Simenon qui
contient une scène dans laquelle un homme offre sa partenaire
à un tiers, sans que celle-ci le sache ni l'approuve. On
retrouvera plus tard une telle situation dans Les
Mémoires d'un prostitué par lui-même
(publié sous le pseudonyme de Georges
Sim ; Paris, Editions Prima, 1929) et La
neige était sale (publié sous le patronyme
de l'auteur ; Paris, Presse de la Cité, 1948).
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Intrigue
Adeline Marnier est une jeune femme à laquelle l'avenir aurait
dû sourire. Belle et intelligente, elle est vient de passer
sa licence en droit et s'ouvre à une brillante carrière.
Avant de s'y lancer, elle passe des vacances à Porquerolles
(Var, France) qui vont marquer à jamais son destin. Elle
subit les avances déplacées et blessantes de Maurice
Delamare, un prétentieux qui croit que sa fortune lui donne
tous les pouvoirs sur les choses et les gens. Fragilisée
et surtout déçue dans son idéal amoureux
Adeline tente de se suicider en se jetant à la mer.
Elle est toutefois sauvée de la noyade par Germain d'Antival,
qui abuse d'elle avant qu'elle ait repris connaissance. Ces deux
tristes aventures la dégoûtent de la gente masculine,
dont elle jure de se venger en se servant de ses charmes.
A ce jeu-là, Adeline se constitue une jolie petite fortune.
Usant d'une tactique désormais bien rôdée, elle
séduit des hommes riches, se joue d'eux et les abandonne
non sans être faite préalablement généreusement
payer pour ses services. Ainsi en est-il, notamment, d'un bel officier
de marine, Jean de Vigier, dont elle a fait connaissance à
Monte-Carlo. Celui-ci présente toutefois une particularité
: elle l'a quitté alors qu'il était amoureux d'elle
et qu'elle l'aimait aussi.
Deux ans après ses douloureuses vacances porquerollaises,
Adeline vit richement entretenue à Paris par Hector Delamare,
le père de Maurice. Par des dépenses somptuaires,
elle a entrepris d'anéantir financièrement cette famille
qui est la cause de son malheur. Malgré les menaces de Maurice,
elle ne refuse pas la demande en mariage que lui formule Hector.
Néanmoins, au dernier moment, alors que les fiançailles
sont rendues publiquement officielles, elle se rétracte et
abandonne Hector. Elle retrouve de Vigier, auquel elle déclare
son amour et se donne tout entière. Bien que marié
et bientôt père, Jean est prêt à quitter
sa femme pour vivre avec Adeline, avec laquelle il envisage de s'établir
aux Etats-Unis.
Mais Adeline ne tarde pas à être reprise par ses vieux
démons et son besoin de briser les hommes. Elle embarque
donc pour l'Amérique, mais avec son amie Vovotte, lâchant
ainsi Jean pour la deuxième fois. Sur le bateau, elle retrouve
une vieille connaissance, Germain d'Antival, qui est en réalité
un escroc international dont le vrai nom est Van Lidat. Il reprend
ses nuisibles activités afin de montrer à Adeline
de quoi il est capable pour elle. Ils deviennent amants et Adeline
suit le bandit en Californie. Leur complicité se brise le
jour où Adeline découvre que Germain la trompe avec
Vovotte. Elle quitte les Etats-Unis et revient en France.
Cinq ans s'écoulent. Adeline s'est établie à
Giens où elle rachète ses fautes passées par
des actes de charité. Son voisin, un nommé d'Erneville,
veuf et père de deux enfants qu'elle adore, la presse de
devenir sa femme. Si elle hésite à accepter sa proposition,
c'est en raison de son amour encore vibrant pour Jean de Vignier
qu'elle n'a jamais oublié... et qu'elle retrouve peu de temps
après avoir accepté d'épouser d'Erneville.
Jean est libre, car sa femme est morte en couches. Mais Adeline
entend honorer sa promesse envers son voisin. Alors qu'elle embrasse
Jean en signe d'adieu, d'Erneville les surprend et tente d'abattre
son rival.
Jean est grièvement blessé et Adeline sombre dans
une profonde dépression. Tous deux finissent cependant par
guérir et d'Erneville, après s'être longuement
entretenu avec Jean, comprend l'amour qui l'unit à Adeline.
Pour qu'ils puissent enfin vivre heureux et unir leurs destinées,
il s'efface.
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