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Rédaction
325 W. Franklin Street, Tucson (Arizona, U.S.A.), du 2 au 20 mars
1948.
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Manuscrit
[ ? ].
Conservation : collection privée.
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans l'hebdomadaire « La Presse », du 22
juin 1948 au 24 janvier 1949 (soit 32 livraisons), sous le titre Monsieur
Holst.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 31 août 1948.
Paris, Presses de la Cité ; 19 x 12 cm, 246 pages ; couverture
blanche papier fort, jaquette illustrée en couleurs.
Tirage de tête
200 exemplaires sur vergé Johannot, numérotés
de 1 à 200.
L'illustration de la couverture est la même pour les deux tirages
(tirage de tête et tirage courant).
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La neige était
sale, 1948.
Edition originale |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
Couverture de J.
Jacquelin :
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La neige était
sale, 1959.
Réédition (Presses de la Cité).
(Coll. P. Mercier). |
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La neige était
sale, 1951.
Réédition (Presses de la Cité).
(Coll. P. Mercier). |
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La neige était
sale, 1954.
Réédition (Presses de la Cité). |
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La neige était
sale, 1964.
Réédition (Presses de la Cité). |
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La neige était
sale, 1971.
Réédition (Presses de la Cité). |
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La neige était
sale, 1975.
Réédition (Presses Pocket). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre,
1967-1973) - tome 24.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité,
1988-1993) - tome 3.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
3.
In Romans
(Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade
») - tome II.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : La neva era sporca.
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La neva era
sporca, 1951.
Edition italienne (A Mondadori). |
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Remarque(s)
Après Les
curs perdus (publié sous le pseudonyme
de Georges
Sim ; Paris, J. Tallandier, 1928) et Les
Mémoires d'un prostitué par lui-même
(publié sous le pseudonyme de Georges
Sim ; Paris, Editions Prima, 1929), La neige était
sale est le troisième roman de Simenon qui contient une
scène dans laquelle un homme offre sa partenaire à un
tiers, sans que celle-ci le sache ni l'approuve.
Ce roman est un troisième best-seller. Comme Lettre
à mon juge (Paris, Presses de la Cité,
1947), le tirage en français est de 470'000 exemplaires. En
1946, Trois
chambres à Manhattan (Paris, Presses
de la Cité) a été tiré à 525'000
exemplaires.
Lire aussi la notice : Lettre
à Frédéric Dard, du 5 novembre 1950.
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
La neige était sale, film français de
Luis Saslavsky.
Adaptation : André Tabet et Luis Saslavsky.
Dialogues : André Tabet.
Avec : Daniel Gélin, Valentine Tessier, Marie Mansart, Daniel
Ivernel, Véra Norman, Nadine Basile, Joëlle Bernard, Antoine
Balpêtre, Paul Faivre, Camille Guerini
Sortie le 19 février 1954.
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La neige était sale,
1954.
Affiche française (Rojac) ;
120 x 160 cm.
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La neige était sale,
1954.
Affiche française (Rojac) ;
120 x 160 cm.
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La neige était sale,
1954.
Affiche française (Belinsky) ;
60 x 80 cm et 117 x 159 cm.
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La neige était sale,
1954.
Affiche française (Belinsky) ;
117 x 159 cm.
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La neige était sale,
1954.
Affiche belge (Wick) ; 35 x 56 cm.
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La neige était sale,
1954.
Affiche belge ; 35 x 56 cm.
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La neige était sale,
1954.
Dossier de presse
Sous le titre The snow was black, version anglaise (U.S.A.)
du film de Luis Saslavsky.
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The snow was black,
[ ? ].
Affiche américaine [ ? ] ;
70 x 107,5 cm.
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Adaptation(s) théâtrale(s)
Liste non exhaustive
La neige était sale (France), pièces en
trois actes.
Adaptation : Georges Simenon et Frédéric
Dard.
Mise en scène : Raymond Rouleau.
Avec : Raymond Rouleau, Daniel Gélin, Lucienne Bogaërt,
Jacqueline Roman, Françoise Lugagne, France Descaut, Yves Brainville,
Gérard Oury, Numès Fils, André Valmy, Noël
Roquevert.
Création : Paris, Théâtre de l'uvre, le
12 décembre 1950.
La neige était sale a paru le 1er février
1951 dans le mensuel « Les uvres libres », nouvelle
série, n° 57.
Le texte de Georges Simenon et Frédéric
Dard est précédé de cinq autres,
dus à Claude Farrère, Pierre Molaine, Pierre Humbourg,
Henri Queffelec et Pierre Chaine.
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La neige
était sale, 1951.
Texte de l'adaptation théâtrale. |
La neige était sale a également paru le
10 février 1951 dans « France-Illustration », supplément
théâtral et littéraire n° 76, une brochure
de 28 pages sur 2 colonnes, couverture sur papier couché, photos
en pages 2, 3 et 4.
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La neige
était sale, 1951.
Texte de l'adaptation théâtrale. |
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Remarque(s)
Voir aussi la notice suivante : Lettre
à Frédéric Dard (5 novembre 1950).
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Intrigue
Dans une ville (non nommée et non française), sous l'occupation
allemande de la Seconde Guerre mondiale, le jeune Frank Friedmaier
(dix-neuf ans) mène une existence dorée. Dans un immeuble
privé, sa mère, Lotte, est patronne d'un bordel clandestin
; ce qui vaut à la famille Friedmaeir de bénéficier
de certains privilèges de la part de l'occupant.
Frank passe une partie de son temps à faire l'amour avec les
filles de la maison ou à les épier, par le vasistas
de la cuisine, lorsqu'elles sont avec un client. L'autre partie, il
la consacre à des amis plus ou moins louches qu'il fréquente
au bar-restaurant de Timo. Parmi ses comparses figure Fred Kromer
(vingt-deux ans), personnage fangeux, criminel et trafiquant.
Par jeu et par défi, Frank poignarde un soir un officier de
l'armée d'occupation : il lui vole ainsi le revolver que convoitait
Timo. Par cet acte, Frank se montre à la hauteur de son aîné
et conclut un marché avec lui. Il va lui procurer des montres
de collection qui appartiennent à un général
ennemi et qui sont stockées à l'horlogerie Vilmos, qu'il
fréquentait durant son enfance.
Le soir du cambriolage, Frank est reconnu par la sur de l'ancien
horloger et l'abat froidement. Il partage ensuite le produit des montres
volées et obtient une carte verte ; c'est-à-dire
un laisser-passer indispensable pour aller et venir librement dans
les zones libre et occupée de la ville. Frank usera de ce précieux
sésame au point de se rendre suspect et d'être, à
son insu, étroitement surveillé par l'occupant.
Sur le même étage que le clandé de Lotte
habitent Gerhardt Holst et sa fille Sissy (seize ans). Gerhard est
un homme sans histoire, discret et réservé. Ancien critique
d'art, il exerce aujourd'hui le métier de conducteur de tramway
afin de subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille,
qui suit des leçons de piano. Un luxe en ces temps difficiles
! Sissy admire Frank et est secrètement amoureuse de lui. La
jeune fille ne laisse pas Frank indifférent. S'il ne s'était
pas laissé entraîner par Kromer dans une série
d'actions immorales, sans doute se serait-il rendu compte que, lui
aussi, est amoureux de Sissy.
Depuis qu'il a tué, Frank est un autre homme. Il assume ses
actes avec cynisme et ira, avec Sissy, jusqu'à faire preuve
d'une abjection écurante. En effet, il décide
de sortir avec elle et, au terme d'une mise en scène odieuse,
laisse à son ami Kromer le soin de déflorer la jeune
fille dans l'obscurité. Lorsque Sissy découvre le stratagème
de Frank et comprend qu'elle a été trompée
donc, en quelque sorte, violée elle tombe gravement
malade. Mais son père ne dira rien
Après avoir rôdé autour de Frank et de sa mère
avec insistance, les occupants arrêtent le jeune homme et l'incarcèrent.
Dans sa prison, celui-ci fait preuve d'un courage formidable. Il résiste
à toutes les questions qu'on lui pose à propos d'une
affaire de billets volés et d'espionnage dans laquelle il n'a
pourtant rien à voir. De temps en temps, il reçoit la
visite de sa mère et, tant bien que mal, il parvient à
se faire à sa nouvelle existence.
Mieux, son emprisonnement permet à Frank de se réconcilier
avec lui-même et, dans cette épreuve, de se racheter
par un amour épuré. De son enfance, il garde avec obstination
le souvenir d'un chat blessé, réfugié dans un
arbre où nul ne pouvait l'atteindre. Cette obsession, il la
transpose à l'image de la jeune Sissy, meurtrie à jamais
dans sa chair et dans son cur.
Un jour, Frank reçoit la visite de Sissy et de son père.
La jeune fille lui avoue qu'elle l'aime toujours et qu'elle lui a
pardonné. Quant à Gerhardt Holst, qui a perdu de façon
dramatique un fils du même âge que Frank, il lui témoigne
son affection.
Fort de cette double assurance, Frank avoue alors ses crimes à
l'ennemi, qui les ignorait et l'accusait à tort d'actes qu'il
n'avait pas commis. Maintenant, il sait qu'il peut se regarder
en face et affronter ses bourreaux la tête haute. C'est
donc sereinement qu'il attend la mort.
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