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Pseudonyme
Georges Sim.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
En réalité, l'ouvrage est anonyme, seule la préface
étant attribuée à Georges Sim.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue] ; le texte est daté du 24
décembre 1928.
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Manuscrit
[ ? ].
Projet de titre non retenu : Mémoires d'un fils de joie.
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Publication
d'une préoriginale
Aucune.
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Edition
originale
Achevé d'imprimer : 7 mars 1929.
Paris, Editions Prima ; 12 x 18,5 cm, 188 pages ; préface de
Georges Sim ; couverture illustrée (photo non signée)
avec titre en vert ; 10 Fr.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
Tous les volumes de l'édition originale y compris les
exemplaires de la seconde diffusion (voir la rubrique réédition
ci-dessous) comportent une anomalie : la feuille portant l'achevé
d'imprimé a été rapportée. Dans sa bibliographie
(De
Georges Sim à Simenon), Claude Menguy précise
que cet avatar résulte d'une confusion d'affectation concernant
l'éditeur, erreur imputable vraisemblablement à l'imprimeur.
En effet, la page incriminée mentionnait : achevé
d'imprimer le 8 mars 1929, pour le compte des Editions Baudinière.
Pour remédier à cette attribution erronée, cette
feuille a été supprimée (donc coupée ou
déchirée) et remplacée par une autre collée
mentionnant le bon destinataire (les Editions Prima), avec
un achevé d'imprimer antidaté : 7 mars 1929.
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Les
Mémoires d'un prostitué par lui-même,
1929.
Edition originale. |
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Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Réédition :
L'ouvrage a été diffusé ultérieurement
(sans doute en 1932) sous une nouvelle couverture, dessinée
en couleurs et non signée. Le dernier plat de la couverture
mentionne le titre d'un ouvrage publié par le même éditeur,
avec sa nouvelle adresse : 44, rue Servan, Paris.
Sur une feuille collée, on trouve le même achevé
d'imprimé que pour l'édition originale.
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Les
Mémoires d'un prostitué par lui-même,
1929.
Réédition. |
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Remarque(s)
Le récit est précédé d'une préface
dans laquelle Georges Sim déclare qu'il n'a fait que transcrire
ces Mémoires selon le récit effectué par
le prostitué lui-même. Dans l'un de ses volumes de Dictées,
(La
femme endormie, ), Simenon précise qu'il s'agit
bien d'un livre dont il a été le rewriter, le nègre,
comme on dit en France à l'époque de ses romans populaires
et des contes qui se voulaient émoustillants : un jour dans
mon appartement de la place des Vosges, vers 1924 [Simenon se
trompe, il s'agit en réalité de 1928 ainsi que le souligne
Claude Menguy dans sa bibliographie (De
Georges Sim à Simenon], j'ai reçu la
visite d'un homme jeune, élégant, aux cheveux noirs
ondulés ornés d'une seule mèche blanche.
(...) Il me proposait de me raconter ses souvenris dont il me resterait
à tirer un livre. Et ce livre, en effet, a parue sous la signature
de Georges Sim (...).
Un contrat en bonne et due forme avait été préalablement
été établi entre les parties le 16 novembre 1928
concernant la rédaction des Mémoires d'un fils de joie
(titre non conservé). Georges Sim et son narrateur se
partagaient à égalité les droit d'auteur (45
% chacun) ; une intermédiaire, Mlle Payan, qui avait en quelque
sorte joué le rôle d'impressario, percevant de son côté
10 %. Le contrat éditorial entre Georges Sim et M. Nizeri
pour les Editions Prima fut établi le 14 janvier 1929.
Dans L'autre
univers de Simenon, Michel Lemoine juge l'ouvrage assez
indigeste : le ton neutre, froid, objectif donne aux texte l'allure
d'un constat et fait penser à certains romans américains.
Il n'est en rien amusant, ni humoristique, contrairement aux autres
romans légers de l'auteur.
Après Les
curs perdus (publié sous le pseudonyme de
Georges
Sim ; Paris, J. Tallandier, 1928) et avant La
neige était sale (publié sous le patronyme
de l'auteur ; Paris, Presse de la Cité, 1948), Les Mémoires
d'un prostitué par lui-même contient une scène
dans laquelle un homme offre sa partenaire à un tiers, sans
que celle-ci le sache ni l'approuve.
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Intrigue
Un jeune homme de trente-deux ans raconte sa vie de prostitué
et de drogué. Il commence son histoire en évoquant son
enfance studieuse, au sein d'une famille aisée qui lui fait
apprendre les langues. Bien que prédit à un bel avenir,
il se tourne rapidement vers le commerce du sexe. Souteneur, gigolo,
vendeur d'opium, hétéro et homosexuel, il hante le monde
du vice, tant à Paris qu'à New York.
Dans son récit, il mêle son vécu à des
anecdotes qui lui ont été racontées. Il est notamment
question d'un milliardaire excité, d'une partie de poker américain
et de vierges, de l'histoire de Tétine, de la plus belle poule
de Paris, de la comtesse de Rougeval, et de pâtissiers qui ne
mangent pas de gâteaux.
L'histoire se termine par une belle cérémonie et la
constitution d'un couple moderne. Ayant rencontré une camarade
de jeunesse lesbienne déjà mère et veuve
le prostitué l'épouse et continue, à l'occasion,
de vendre ses charmes.
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