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Pseudonyme
Georges Sim.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue].
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication
d'une préoriginale
Aucune.
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Edition
originale
Achevé d'imprimer : avril 1927.
Paris J. Ferenczi et Fils ; 14 x 10,5 cm, 95 pages ; couverture
illustrée en couleurs (Georges Vallée) ; 60 centimes.
Collection « Le Petit Livre », n° 754.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
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Défense
d'aimer, 1927.
Edition originale. |
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Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Réédition :
Sous le pseudonyme de Jacques
Dersonne.
Achevé d'imprimer : 1938.
Paris, J. Ferenczi et Fils ; 14 x 10,5 cm, 96 pages ; couverture
illustrée en couleurs (Georges Vallée) ; 85 centimes..
Collection « Le Petit Livre », n° 1'339.
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Défense
d'aimer, 1938.
Réédition sous le pseudonyme de Jacques Dersonne. |
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Remarque(s)
Dans L'autre
univers de Simenon, Michel Lemoine précise que
les romans sentimentaux développent souvent cette situation
dramatique de l'amoureux qui déclare sa culpabilité
pour éviter la prison à l'être aimé.
C'est le cas de Défense d'aimer. Dans l'uvre
populaire de Simenon, on trouve déjà cette situation
dans Pour
le sauver (publié sous le pseudonyme de Jean
du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1925), Les
yeux qui ordonnent (publié sous le pseudonyme
de Jean
du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1926) et De
la rue au bonheur (publié sous le pseudonyme
de Jean du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1926). Elle sera
encore reprise dans Celle
qui passe (publié sous le pseudonyme de Jean
du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1930) et Pour
venger son père (publié sous le pseudonyme
de Christian
Brulls ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1931).
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Intrigue
Dorothée, étoile de music-hall, arrive des Etats-Unis
pour une tournée en France. Lors de son passage à
Paris, sa beauté et sa gentillesse éblouissent le
journaliste Gilles Mercier, qui rédige un article dithyrambique
sur l'artiste et ses talents de danseuse. Sous le charme, Gilles
tombe follement amoureux de Dorothée, qui ne repousse pas
ses avances.
Sans le savoir, la jeune femme est prise dans les mailles d'un piège
terrible. En effet, elle fait l'objet d'une machination ourdie par
son imprésario John Durham, qui voudrait faire d'elle sa
maîtresse. Mais comme c'est d'abord un homme avide d'argent,
il est prêt à céder Dorothée à
Durondeau, le directeur du journal pour lequel travaille Gilles
Mercier, en échange de différents avantages.
Entre les deux hommes, le marché est vite conclu. Durham
livre Dorothée à Durondeau et l'éditeur assure
à l'imprésario une publicité rentable. Pour
cela, il suffit au cupide Durham de simuler un enlèvement
et de conduire la jeune femme dans un château que Durondeau
possède non loin de la capitale.
Gilles Mercier, qui a deviné les indélicates intentions
de Durham et de son patron, se rend au château de celui-ci.
Au moment où Durondeau s'apprête à abuser de
Dorothée, celle-ci s'évanouit. C'est à ce moment-là
que surgit Gilles, auquel son patron fait croire que l'artiste vient
de se donner à lui et qu'elle s'est endormie.
Terriblement déçu, Gilles rentre à Paris où,
peu après son retour, il apprend que Durondeau vient d'échapper
de peu à un assassinat et que Dorothée est en fuite.
Le journaliste jubile : contrairement à ce que son patron
a voulu lui faire croire, Dorothée ne s'est pas avilie en
lui cédant, mais au contraire s'est défendue alors
qu'il tentait de la violer.
Pour éviter à celle qu'il aime d'être inquiétée
par la police, Gilles s'accuse d'avoir voulu tuer Durondeau. Il
n'a aucune peine à convaincre les gendarmes qui l'arrêtent
car le directeur du journal accuse lui-même son employé
avec véhémence. Et comme on ne parvient pas à
retrouver Dorothée, on impute également sa disparition
à Gilles Mercier, finalement accusé d'un double meurtre
dont le mobile est la jalousie.
Dans sa fuite, Dorothée a fini par échouer à
Lyon où un médecin compatissant la soigne pour dépression.
Sa convalescence dure suffisamment longtemps pour que, à
Paris, l'enquête contre Gilles Mercier soit bouclée
et le procès à son encontre ouvert. Le jour où
la condamnation du journaliste doit être prononcée,
Dorothée - guérie - fait une irruption remarquée
au Palais de Justice. Son témoignage innocente Gilles et
oblige Durondeau à retirer sa plainte.
Les amoureux sont enfin réunis... mais pas au bout de leurs
problèmes. En effet, Durham n'a pas dit son dernier mot et
n'est pas disposé à lâcher sa proie aussi facilement.
Par hasard, dans une rue de Paris, l'imprésario aperçoit
la mère de Dorothée, que celle-ci croyait morte depuis
longtemps. Il propose à la jeune femme de lui révéler
où se trouve sa mère, à condition qu'elle poursuive
sa carrière de danseuse jusqu'à ce qu'il ait amassé
suffisamment d'argent pour mener une retraite aisée et tranquille.
C'est sans compter sur Gilles Mercier qui a tôt fait de retrouver
lui-même la mère de Dorothée. Alors qu'elle
n'était qu'une enfant, elle a été enlevée
par son père, avant que celui-ci l'abandonne et sombre dans
la folie. Le chantage de Durham n'est donc qu'un coup d'épée
dans l'eau et Dorothée se découvre une mère
peu de temps après avoir trouvé un fiancé.
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