Remarque(s)
La vie menée par Albert Dullin avant d'être engagé
par Maxime des Courtières fait penser aux débuts difficiles
de Simenon à Paris (meublés de dernier ordre, restaurants
à prix fixe, etc.), avant qu'il entre au service du marquis
de Tracy comme secrétaire.
Dans
L'autre
univers de Simenon, Michel Lemoine précise que
les romans sentimentaux développent souvent cette situation
dramatique de l'amoureux qui déclare sa culpabilité
pour éviter la prison à l'être aimé. C'est
le cas de
Pour le sauver. Dans l'uvre populaire de Simenon,
on retrouvera cette situation dans
Les
yeux qui ordonnent (publié sous le pseudonyme de
Jean
du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1926),
De
la rue au bonheur (publié sous le pseudonyme de
Jean
du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1926),
Défense
d'aimer (publié sous le pseudonyme de
Georges
Sim ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1927),
Celle
qui passe (publié sous le pseudonyme de
Jean
du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1930) et
Pour
venger son père (publié sous le pseudonyme
de
Christian
Brulls ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1931).