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Pseudonyme
Jean du Perry.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue].
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication
d'une préoriginale
Aucune.
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Edition
originale
Achevé d'imprimer : 15 août 1929.
Paris, J. Ferenczi et Fils ; 16 x 10,5 cm, 63 pages ; couverture
illustrée en couleurs ; 50 centimes.
Collection « Mon livre favori », n° 435.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
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Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
[En préparation].
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Remarque(s)
Dans L'autre
univers de Simenon, Michel Lemoine veut bien admettre
que les romans populaires du jeune Simenon ne doivent pas être
considérés comme le reflet des idées de l'auteur.
Il n'empêche que Deux curs de femmes est une
des uvres les plus révoltantes parmi celles qu'a écrites
l'apprenti romancier. Le sort réservé à Laoussa
est en effet particulièrement choquant et rappelle celui
d'autres rivaux ou rivales non blanc(he)s sacrifié(e)s sur
l'autel des amours, certes, mais au nom d'une idéologie pour
le moins suspecte. Quelques rappels : dans La
prêtresse des Vaudoux (publié sous le pseudonyme
de Christian
Brulls ; Paris, J. Tallandier, 1925), la jeune noire Takita
se sacrifie en se faisant tuer à la place de Jeanne Bourrage,
qu'aime Georges Servan, le héros dont elle est amoureuse
; dans Se
Ma Tsien, le sacrificateur (publié sous le pseudonyme
de Christian
Brulls ; Paris, J. Tallandier, 1926), le Chinois Wen sacrifie
sa vie pour sauver Régine Tercy, qu'il aime, mais qui lui
préfère le héros, Georges d'Ermenon ; dans
Le
cercle de la soif (publié sous le pseudonyme
de Georges
Sim ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1927), le métis
Nez-d'Oiseau ne meurt pas, mais abandonne celle qu'il aime, Ellen
Rootberry, à son demi-frère Yves Dorin, qu'elle aime
; dans Le
désert du froid qui tue (publié sous le
pseudonyme de Christian
Brulls ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1928), la métisse
Jerrie Mills va au-devant de la balle destinée à Georges
Crissel, dont elle est amoureuse, mais qui aime Madeleine Tardois.
Sans s'appesantir davantage sur ces situations, il convient simplement
de constater qu'une mulâtresse, une Noire, un Jaune, un métis
et une demi-Indienne s'effacent au profit de trois Blancs et deux
Blanches.
Notons que si les fictions exotico-sentimentales ont donné
à Simenon l'occasion de cultiver certains stéréotypes
en valorisant la loi et le prestige du Blanc sur les
autres civilisations, elles ont également permis à
l'auteur de démontrer qu'à l'intérieur du monde
blanc lui-même règne un esprit de caste qui permet
à la haute bourgeoisie de manifester sa puissance et de se
moquer des classes sociales inférieures. Ainsi, tout en fustigeant
la mentalité d'un monde soucieux avant tout de sa fortune
et de ses privilèges, le romancier semble admettre d'autres
rapports et d'autres clivages de type racial basés sur la
supériorité du Blanc sur le Noir.
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Intrigue
Berthomieux, gros armateur du Havre (Seine-Maritime, France), envisage
un mariage d'intérêt pour sa fille Anne. Or, celle-ci
est amoureuse de Lucien Vernier, un simple employé de l'entreprise
de son père. Mais, on s'en doute, celui-ci ne veut rien savoir
de cette idée d'union peu reluisante.
Rejeté par son patron et ex-futur beau-père, Lucien
choisit l'exil. Il se rend en Afrique, où il tente de trouver
l'oubli dans un village du Gabon. Vivant comme les indigènes,
il entreprend de se déciviliser. Une mulâtresse,
Louassa, tombe amoureuse de lui. Il accepte de partager sa vie,
mais garde en son cur le souvenir d'Anne.
Entre-temps, au Havre, Anne a fait le riche mariage que son père
attendait d'elle. L'armateur comptait sur son gendre pour éponger
ses dettes, mais celui-ci a échoué dans la mission
qui lui était confiée. Aussi Berthomieux l'a-t-il
contraint au suicide.
Deux ans après Lucien, c'est au tour d'Anne veuve
en rupture avec sa famille de débarquer en Afrique.
Au Gabon, elle retrouve Lucien, pour le plus grand malheur de Laoussa.
Consciente qu'elle sera très vite délaissée
par celui qu'elle aime, la mulâtresse se suicide. Lucienne
et Anne se marient alors en toute liberté.
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