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Pseudonyme
Georges Sim.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue].
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication
d'une préoriginale
Dans le quotidien « L'uvre,
n° [ ? ]-[ ? ] du 1er mars au 4 avril 1930 (soit : 32 livraisons).
Le roman connaît également une préoriginale
en italien, avant sa publication en volume en France (voir la rubrique
Traduction(s) ci-dessous).
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Edition
originale
Achevé d'imprimer : février 1932.
Paris, J. Tallandier ; 18,5 x 11,5 cm, 124 pages ; couverture illustrée
; 1,50 Fr.
Collection « Criminels et policiers », n° 46.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
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La
maison de l'inquiétude, 1932.
Edition originale. |
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Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Edition collective :
In Maigret
entre en scène ( Paris,
Omnibus, 1999).
Simenon
avant Simenon - tome 2.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En italien :
1931 : La casa dell'inquietudine (sous le pseudonyme de Georges
Sim).
Dans l'hebdomadaire « Il Romanzo mensile », n° 1
de janvier 1931 ; couverture illustrée en couleurs par [
? ] ; illustrations de [ ? ].
La casa dell'inquietudine,
1931.
Edition italienne.
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Remarque(s)
Dans L'autre
univers de Simenon, Michel Lemoine apporte des précisions
intéressantes quant aux récurrences qu'on retrouve
d'un roman à un autre. Ainsi, le pouvoir magnétique
grâce auquel Christian maintient sa sur sous sujétion
rappelle le procédé dont usent Barberet dans Les
yeux qui ordonnent (publié sous le pseudonyme
de Jean
du Perry ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1926) et Bochet dans
La
victime (publié sous le pseudonyme de Georges
Martin-Georges ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1929).
La
fiancée au mains de glace (publié sous
le pseudonyme de Georges
Sim ; Paris, A. Fayard, 1929) présentait déjà
un personnage éprouvant le désir irrépressible
de tuer. L'analyse d'un tel cas pathologique sera approfondi plus
tard dans Maigret
et le tueur (Paris, Presses de la Cité, 1969).
Dans La
fiancée au mains de glace encore, le nud
de l'intrigue était constitué par l'existence de surs
jumelles à la ressemblance telle qu'on pouvait les confondre.
Pietr-le-Letton
(Paris, A. Fayard, 1931) reposera sur la version masculine de la
même situation.
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Intrigue
Une nuit de novembre, alors qu'il est à peu près seul
dans les locaux du Quai des Orfèvres (Paris, France), le
commissaire Maigret reçoit la visite d'une jeune femme venue
lui annoncer qu'elle a tué un homme. A la suite d'un coup
de téléphone, le policier doit sortir un moment de
son bureau. A son retour, l'inconnue a disparu. Le lendemain cependant,
lors d'une enquête sur l'assassinat de l'ex-officier de marine
Truffier qui l'amène à Montreuil, Maigret retrouve
sa visiteuse de la veille. Elle s'appelle Hélène Gastambide
et habite le même immeuble que la victime, où elle
vit avec son père, Evariste, et son frère, Christian.
Evariste Gastambide est un homme qui semble ne plus jouir de toute
sa raison. Issu d'une famille riche, il a toutefois tout perdu et,
une fois ruiné, s'est trouvé contraint de vendre des
encyclopédies en faisant du porte-à-porte. Quant à
Christian, Maigret se rend vite compte qu'il cherche avant tout
à cacher une partie de sa vie et qu'il ne travaille pas.
D'autre part, le commissaire apprend que le neveu de Truffier, Henry
Demassis, est amoureux d'Hélène et que celle-ci a
un sosie, Ninie, qui est aussi une amie de Christian.
Sous le feu des questions de la police Evariste Gastambide avoue
le meurtre de Truffier et est arrêté. Entre-temps,
Christian s'accuse lui aussi du crime et se suicide, tandis qu'Hélène
disparaît à nouveau, après avoir déclaré
Maigret qu'il se trompe et qu'elle n'est jamais venue le voir au
Quai...
Grâce au professeur Chauveau, un médecin aliéniste
avec lequel Evariste Gastambide a fait une partie de ses études,
la police apprend que ce dernier est psychologiquement malade et
hanté par le besoin de tuer. Jadis, aux Indes, il a failli
tuer sa femme avant de la quitter en emmenant avec lui Christian
et Hélène, Depuis, il a assumé son état
avec angoisse, mais aussi un courage exceptionnel. Lorsque Chauveau
lui rend visite au Quai des Orfèvres, Evariste Gastambide
- sous le coup de l'émotion - meurt d'une crise cardiaque.
Sans doute n'a-t-il pas supporté de revoir un témoin
de sa jeunesse et de sa folie.
Maigret devine que le père s'est accusé pour sauver
son fils. L'enquête lui donne raison en démontrant
que Christian vivait au-dessus de ses moyens, ayant de constants
besoins d'argent, qu'il satisfaisait en faisant chanter Truffier.
Car celui-ci abritait les rendez-vous clandestins de son neveu et
d'Hélène, ce que Christian menaçait de révéler
à son père.
Le jeune Gastambide a tué Truffier lorsque celui-ci a refusé
de payer. Ayant un pouvoir magnétique sur Hélène,
Christian l'a persuadée de sa culpabilité et l'a incitée
à se dénoncer à la police. Pour plus de sûreté,
il a ensuite opéré la substitution avec Ninie, ignorant
qu'elle est sa sur et la jumelle d'Hélène. Ninie
est totalement ignorante du rôle que Christian a voulu lui
faire jouer et Hélène est retrouvée errante
à Montreuil. Malgré les tares qui pèsent sur
sa famille, Chauveau ne désespère cependant pas de
la sauver.
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