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Rédaction
« Shadow Rock Farm », Lakeville (Connecticut, U.S.A.),
du 30 novembre au 8 décembre 1950.
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Manuscrit
Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie
n'a pas été précédée d'un manuscrit
autographe.
Tapuscrit ; 176 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre
noire, corrections d'une autre main au crayon bleu ; signé
et daté de : Lakeville, Connecticut,
le 8 décembre 1950.
Conservation : collection privée ; photocopie au Fonds Simenon
(Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Achevé d'imprimer : avril 1951.
Paris, Presses de la Cité ; 19 x 11,5 cm, 218 pages ; couverture
en carton léger, illustration photo sur fond noir ( «
Maigret » est imprimé en couleurs.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
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Maigret au Picratt's,
1951.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
Tirage numéroté :
Achevé d'imprimer : 28 octobre 1955.
Paris, Presses de la Cité ; 17 x 11,5 cm, 192 pages ; couverture
en carton léger, illustration photo sur fond noir ( «
Maigret » est imprimé en couleurs).
100 exemplaires sur vélin pur fil, numérotés
de 1 à 100.
L'illustration de la couverture est la même que pour l'édition
originale. Toutefois, l'ouvrage était légèrement
plus petit, le nom de l'éditeur ne figure pas sur la couverture.
La mention « au Picratt's
» n'est plus imprimée
en blanc, mais en bleu.
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Maigret au Picratt's,
1955.
Réédition. |
En bandes dessinées :
Dans l'hebdomadaire « Samedi-Soir
», n° 350-[ ? ] du 15 mars
au [ ? ] 1952 sous la forme d'un feuilleton (soit [ ? ] livraisons)
; dessins de [ ? ].
Maigret au Picratt's,
1952.
Réédition.
Première livraison, semaine du 15 au 21 mars
1952.
Autre(s) réédition(s) :
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Maigret au Picratt's,
1955.
Réédition (Presses de la Cité) ;
(coll. P. Mercier). |
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Maigret au Picratt's,
1972.
Réédition (Presses Pocket). |
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Maigret au Picratt's,
1989.
Réédition (Presses de la Cité). |
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Maigret au Picratt's,
[ ? ].
Réédition (Presses Pocket). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome XV.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 5.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
5.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Maigret und die Tänzerin Arlette.
On trouve aussi : Maigret, die Tänzerin und
die Gräfin.
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Maigret und
die Tänzerin Arlette, 1959.
Edition allemande (Kiepenheuer & Witsch). |
En anglais :
1954 : Maigret
and the Strangled Stripper
(première édition américaine).
1954 : Maigret in Montmartre
(première édition anglaise).
On trouve aussi : Inspector
Maigret and the Strangled Stripper.
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Inspector
Maigret and the Strangled Stripper,
1954.
Edition américaine [ ? ]. |
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Inspector
Maigret and the Strangled Stripper,
1955.
Edition américaine
(New American Library of World Litterature). |
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Maigret in
Montmartre, 1960.
Edition anglaise (Penguin Books). |
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Maigret in
Montmartre, 1961.
Edition anglaise (Penguin Books). |
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Inspector Maigret
and the Strangled Stripper, [ ? ].
Edition [ ? ]. |
En italien :
1954 : Maigret al night-club.
On trouve aussi : Maigret al Picratt's.
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
Sous le titre Maigret à Pigalle, film franco-italien
de Mario Landi.
Adaptation : Sergio Amidei et Mario Landi.
Dialogues : Georges et André Tabet.
Avec : Gino Cervi (Maigret), Lila Kedrova, Raymond Pellegrin, Alfred
Adam, Christian Barbier, Josée Greci, Daniel Ollier, Enzo Cerusico
Sortie le 21 juin 1967.
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Maigret à
Pigalle, 1967.
Affiche française ; 60 x 80 cm. |
Maigret à Pigalle,
1967
Manuel d'exploitation français du film ; brochure illustrée
de 8 pages, 23 x 30 cm.
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Maigret à
Pigalle, 1967.
Affiche belge ; 35 x 53,5 cm. |
Sous le titre Maigret am Pigalle et sous le titre Maigret
und der Würger von Monmartre, version allemande du film
de Mario Landi
Sortie le [ ? ].
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Maigret und
der Würger von Montmartre,
[ ? ].
Affiche allemande ; 60 x 80 cm. |
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Maigret
am Pigalle, [ ? ].
Programme allemand (avec photos). |
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Sous le titre Murder in Montmarte, téléfilm
anglais de [ ? ].
Scénario : Giles Cooper.
Avec: Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville
Jason, Victor Lucas, Freda Jackson, April Olrich, Aubrey Woods, Thomas
Gallagher
Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 31 octobre
1960.
Maigret au Picratt's, téléfilm français
de Philippe Laik.
Adaptation et dialogues : Jean-Louis Roncoroni.
Avec : Jean
Richard (Maigret), Pascale Pellegrin, Christophe Otzenberger,
Gisèle Pascal, Philippe Lemaire, Béatrice Constantini,
François Cadet, Jean-Pierre Maurin
Première diffusion : Antenne 2 (France), le 23 octobre 1985.
[Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 68].
Sous le titre Maigret et les plaisirs de la nuit, téléfilm
français de José Pinheiro.
Scénario : Jacques Cortal et José Pinheiro.
Avec : Bruno
Crémer (Maigret), Jacqueline Danno, Jean-Louis
Foulquier, Philippe Polet, Serge Beauvois, Mariana Golovine, Virginie
Robert, Valérie Vogt, Véronique Barrault, Yves Boonene,
Eric Doye, Jean Claude Frissung, Alexis Nitzar
Première diffusion : [ ?], le [ ? ] 1991.
[Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ; 1].
Sous le titre Maigret and the Night Club Dancer, téléfilm
anglais de John Strickland.
Scénario : Douglas Livingstone.
Avec: Michael Gambon (Maigret), Geoffrey Hutchings, Jack Galloway,
James Larkin, Barbara Flynn, Minnie Driver, Sandor Korospatsky, Tony
Doyle, Brenda Blethyn, Jill Freud, Michael Billington
Première diffusion : [ ? ], le 14 mars 1993.
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Remarque(s)
Le Picratt's est un bar quasi mythique dans l'uvre de
Simenon : il apparaît, en effet, dans plusieurs romans et nouvelles
publiés sous le patronyme de l'auteur. Précédemment,
on le trouve au centre de quatre intrigues qui appartiennent aux romans
populaires que Simenon a signés sous différents pseudonymes
: Aux
vingt-huit négresses (publié sous le
pseudonyme de Gom
Gut ; Paris, Editions Prima, 1925), La
noce à Montmartre (publié sous le pseudonyme
de Gom
Gut ; Paris, Editions Prima, 1925), Le
feu s'éteint (publié sous le pseudonyme
de Georges Sim ; Paris, A. Fayard, 1927), Miss
Baby (publié sous le pseudonyme de Georges
Sim ; Paris, A. Fayard, 1928) et Victime
de son fils (publié sous le pseudonyme de Jacques
Dersonne ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1931).
Maigret et les plaisirs de la nuit inaugure, en 1991,
la deuxième série de téléfilms français
inspirés des enquêtes du commissaire Maigret. Jean
Richard vient de quitter le rôle, à l'âge
de septante ans, après l'avoir endossé pendant plus
de vingt ans. C'est dès lors à Bruno
Crémer que la télévision française
confie le soin d'interpréter le personnage fétiche de
Simenon.
Contrairement à la série précédente, dont
l'action a lieu à la même époque que les années
des tournages (1967-1990), les intrigues de la nouvelle série
se déroulent dans les années 1950, aussi bien à
Paris qu'en province. Quelques épisodes sont tournés
à l'étranger. D'un point de vue chronologique, il est
beaucoup plus juste de transposer les épisodes durant l'après-guerre
et les années 1950, car c'est pendant cette période
que Simenon lui-même situe la plupart des enquêtes de
Maigret.
Comme ce fut le cas pour la première série de téléfilms,
la nouvelle série est réalisée par les plus grands
maîtres du cinéma et de la télévision (Pierre
Granier-Deferre, Etienne Périer, Olivier Schatzky, Claude Goretta,
Serge Leroy, José Pinheiro, Joyce Bunuel) et servie, en guest-stars,
par des acteurs/actrices tels que Jean Yanne, Renée Faure,
Michael Lonsdale, Agnès Soral, Heinz Bennent, Elizabeth Bourgine,
Arielle Dombasle, Michel Bouquet, Karin Viard, Marie Dubois, Andréa
Ferreol, Aurore Clément, Ginette Garcin, Alexandra Vandernoot,
Claude Piéplu, Odette Laure, Bernadette Lafont
mais cela
ne permet pas de dire que l'auteur aurait préféré
Bruno
Crémer à Jean
Richard, puisqu'il est décédé moins
de deux ans avant les premiers tournages. Les téléspectateurs,
eux, ont l'air d'apprécier : l'audimat s'affole à chaque
nouvelle diffusion.
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Intrigue
Pigalle (Paris, France), quatre heures du matin. Anne-Marie Trochain
(vingt ans), alias Arlette, strip-teaseuse au Picratt's, se
rend au commissariat de police du quartier. Pendant la soirée,
au cabaret, elle a surpris une conversation au cours de laquelle un
dénommé Oscar conçoit le projet de tuer une comtesse.
En état d'ébriété avancé, Arlette
ne peut donner que des informations assez confuses à l'inspecteur
chargé d'enregistrer sa déclaration. Néanmoins,
celui-ci l'envoie à la P. J. où, en début de
matinée, elle est reçue par le commissaire Maigret.
En raison de son état et de l'imprécision de ses déclarations,
Maigret relâche la jeune femme et se propose de classer l'affaire.
Arlette rentre chez elle et, vers dix heures trente, est étranglée
dans sa chambre. Le lendemain, en milieu de matinée également,
on retrouve, dans son appartement montmartrois, le corps sans vie
de la comtesse Von Farnheim (quarante-neuf ans), née Madeleine
Lalande. Elle a été étranglée de la même
manière qu'Arlette.
Dès lors, Maigret et ses inspecteurs s'installent au Picratt's
comme s'il s'agissait de leur quartier général. L'objectif
est d'établir le lien qui existe entre les deux victimes et
l'assassin.
La comtesse a habité longtemps sur la Côte d'Azur où,
grâce à la fortune de son mari, elle a mené la
grande vie. C'est dans leur villa de Nice que celui-ci est décédé
des suites d'une chute dans le vide, sur sa propriété.
On n'a jamais pu établir s'il l'homme avait glissé
ou s'il avait été poussé. Après la mort
du vieil aristocrate, la comtesse se fait gruger par différents
gigolos et, une fois désargentée, s'installe à
Paris où elle est connue comme morphinomane.
Parmi les domestiques du couple Von Farnheim, Maigret relève
tout particulièrement le nom du chauffeur : Oscar Bonvoisin.
Interrogée à son sujet, l'ancienne cuisinière
du comte se rappelle parfaitement d'Oscar, qui était aussi
l'amant de Madame. Grâce à la description qu'elle en
fait, la police établit un signalement qui porte rapidement
ses fruits. L'homme est un truand qui fréquente régulièrement
les boîtes de Pigalle. La veille de la mort d'Arlette, sa présence
au Picratt's est attestée par plusieurs témoins.
Maigret réussit à localiser la maison que Bonvoisin
occupe en célibataire endurci, mais l'homme s'est volatilisé.
Pour le piéger c'est-à-dire le tenter à
commettre un troisième meurtre le commissaire interroge
longuement au Quai des Orfèvres un jeune drogué homosexuel
et ami de la comtesse, Philippe Mortemart (vingt-huit ans).
Grâce à lui, Maigret apprend que le comte n'est pas mort
accidentellement. Sa femme l'a poussé. Seulement, elle n'a
pas pris beaucoup de précaution et Oscar Bonvoisin l'a vue
se débarrasser de son mari. Une véritable aubaine pour
le chauffeur et amant occasionnel de faire chanter la veuve et s'accaparer
une partie de la fortune de Von Farnheim.
D'autres révélations permettent à Maigret d'établir
que Bonvoisin est l'amant d'Arlette et que c'est grâce à
lui qu'elle a pu avorter alors qu'elle était encore adolescente.
La strip-teaseuse a donc cherché à sauver la vie de
la comtesse, sans aller jusqu'à dénoncer l'homme qu'elle
s'apprête à quitter.
Le stratagème mis au point par Maigret est payant. Il a gardé
suffisamment longtemps Philippe Mortemart dans les bureaux de la P.
J. pour alarmer Oscar Bonvoisin. Lorsque le jeune homme rentre chez
lui, Oscar l'attend dans la chambre située en face de la sienne,
sans doute pour le réduire définitivement au silence.
Mais la police est sur place, elle aussi !
Bonvoisin tente de fuir et est mortellement touché d'une balle
tirée par l'inspecteur Lapointe qui, autrefois, a lui aussi
été amoureux d'Arlette.
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