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Rédaction
Villa « Les Roberts », île de Porquerolles (Var,
France), en janvier 1934 [ ? ].
Selon la liste secrétariale
de Simenon : île de Porquerolles (Var, France), en juin 1933.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit
des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms
de dix personnages (dont quatre caractérisés) et deux
noms de lieux.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans le quotidien « Le
Jour », n° 49-73 du 20 février au 15 mars
1934 (soit 24 livraisons).
Maigret, 1934.
Publication en préoriginale.
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : mars 1934.
Paris, A. Fayard ; 19,5 x 12 cm, 254 pages ; couverture blanche papier
fort, sans jaquette.
50 exemplaires sur papier vélin pur fil Lafuma, numérotés
de 1 à 50.
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Maigret,
1934.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Sur papier ordinaire.
Même caractéristiques que pour le tirage de tête,
sauf : couverture beige papier fort, jaquette illustrée par
Bécan
; 6 Fr.
[« Nouvelle collection Georges Simenon »].
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Maigret,
1934.
Edition originale, tirage courant. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
Edition illustrée :
In « La Presse »,
n° 382 du 3 au 9 mars 1953 ; illustrations de Elsen ; sous le
titre Maigret ou L'énigme de la rue Fontaine.
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Maigret
ou L'énigme de la rue
Fontaine, 1953.
Réédition. |
Autre(s) réédition(s) :
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Maigret,
1971.
Réédition (Le livre de poche). |
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Maigret,
1971.
Réédition hors commerce, offert par Elf lors de
l'achat d'essence (Le livre de poche). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome V.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 18.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
18.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Maigret und sein Neffe.
En anglais :
1941 : Maigret Returns (première édition américaine).
1941 : Maigret Returns (première édition anglaise).
En italien :
1934 : Maigret.
On trouve aussi : Maigret e il nipote ingenuo.
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Maigret e il
nipote ingenuo, 1968.
Edition italienne (A. Mondadori). |
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Sous le titre Maigret và in pensione, téléfilm
italien de [ ? ].
Adaptation et dialogues : [ ? ].
Avec : Gino Cervi (Maigret), Maranzana, Giuseppe Pambieri, Gianni
Musy, Amanda
Première diffusion : RAI-TV (Italie), le [ ? ] 1972.
Maigret, téléfilm français de Claude
Barma.
Adaptation et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
Avec : Jean
Richard (Maigret), Andrex, Rogers, Jean-Paul Frankeur,
Armand Mestral, Marion Loran, François Cadet, Dominique Blanchar,
Pierre Londiche, Frédéric Santaya
Première diffusion : TV 1 (France), le 28 novembre 1970.
[Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 12].
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Remarque(s)
Avec ce dix-neuvième volume de la série, intitulé
symboliquement Maigret, Simenon abandonne (du moins le pense-t-il)
son héros, en l'envoyant à la retraite à Meung-sur-Loire.
Le roman est publié en préoriginale et en feuilletons
dans le quotidien « Le Jour
». Dans un texte publié
le 19 janvier 1934 (voir la notice : Maigret
reprend du service), qui n'a pas été reproduit
dans le volume publié deux mois plus tard par Fayard, Simenon
fait ses adieux à Maigret.
Ce ne sera qu'un au-revoir, mais les amateurs de Maigret devront
attendre octobre 1936 pour retrouver leur commissaire préféré
dans L'affaire
du boulevard Beaumarchais, la première d'une série
de nouvelles publiées par le quotidien «
Paris-Soir ».
Lire aussi les notices suivantes :
A
la retraite, le commissaire Maigret !
(1937) ;
Maigret
vient au théâtre (1955) ;
Un
frère aîné de Maigret (1963) ;
La
naissance de Maigret
(1966) ;
Lettre
à Maigret pour son cinquantième anniversaire, 1979
(1979) ;
Simenon,
répondez ! (1952).
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Intrigue
Depuis deux ans, Jules Maigret, commissaire divisionnaire en retraite,
coule des jours paisibles dans sa maison de campagne de Meung-sur-Loire
(Loiret, France). Son neveu, le jeune inspecteur de la P.J. parisienne,
Philippe Lauer (vingt ans) vient de commettre une imprudence professionnelle
dont les conséquences pourraient être graves. En effet,
alors qu'il est chargé de surveiller Pepito Palestrino (vingt-neuf
ans), le patron du Floria, dans le cadre d'une affaire de meurtre
et de drogue, il assiste à son assassinat.
Non seulement Lauer n'a rien pu faire pour empêcher le drame,
mais en plus il s'est affolé au point de laisser des indices
qui font de lui le suspect principal du crime. Ce d'autant plus que
plusieurs témoins l'ont vu quitter le bar en courant, un revolver
à la main
La nuit même, Lauer se fait conduire chez son oncle afin de
lui demander de l'aide. L'ex-commissaire accepte d'aider son neveu
et les deux hommes retournent dans la capitale afin d'éclaircir
l'affaire. Maigret se heurte cependant à l'hostilité
de son successeur, le divisionnaire Amadieu, et doit se débrouiller
seul car Lauer est arrêté et placé en garde à
vue.
Rapidement, les soupçons de Maigret se portent sur Germain
Cageot (cinquante-neuf ans), dit le Notaire. Cet ancien clerc, devenu
gangster, indicateur et trafiquant de cocaïne, est propriétaire
en sous-main de plusieurs bars et boîtes de nuit. Il dirige
ainsi une petite bande de truands qui règne sur la rue de la
Fontaine et ses environs.
En se mêlant ouvertement aux principaux membres de la bande
le bellâtre marseillais Eugène Berniard et l'ancien
garçon de café Joseph Audiard (les exécuteurs
des basses besognes de Cageot), la tendre et romantique Fernande Bosquet
(la prostituée très petite-bourgeoise dont le sort émeut
l'ex-commissaire), Louis (le patron du Tabac Fontaine) et Colin
(le tenancier d'une maison de tolérance) Maigret s'attire
de sérieux ennuis. Il est même victime d'une tentative
d'assassinat qui va contraindre le chef de la Sûreté
parisienne à collaborer enfin avec lui.
L'ex-commissaire propose à Amadieu de piéger Cageot.
Il se rend chez lui et, au début de leur face-à-face,
parvient à soulever légèrement le combiné
du téléphone, de manière à ce que
au Quai des Orfèvres leur conversation puisse être
entendue.
Cageot apparaît vite comme un pleutre incapable de tuer de ses
mains. C'est donc Berniard qui a abattu Palestrino. Un simple règlement
de compte. Le Notaire en dit suffisamment pour se compromettre et
confirmer son rôle dans l'assassinat de l'Italien, l'un de ses
hommes de paille. Sitôt l'entretien terminé avec Maigret,
la police procède à l'arrestation du caïd.
Certains membres de la bande de Cageot parviennent à s'enfuir
à l'étranger. C'est le cas d'Eugène et de Fernande,
dont elle est tombée amoureuse. Ce que Berniard ignorera toujours,
c'est qu'il doit la liberté à l'affection que Maigret
portait à Fernande. En effet, pour que la jeune femme puisse
enfin quitter le Milieu, l'ex-commissaire a délibérément
laissé filer les deux tourtereaux.
Quant à Philippe Lauer, innocenté par les aveux involontaires
de Cageot, il retrouve la liberté et décide de renoncer
à la P.J. pour s'en retourner vivre dans sa calme Alsace natale.
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